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Le parvis de Mahaj Ryad à Rabat abrite du 30 au 31 mai courant la première édition de «Place aux artistes», une manifestation culturelle et artistique en plein air placée sous le signe : «construisons ensemble une commune à notre image», et ce en partenariat avec l’Arrondissement Agdal Ryad.
Il s’agit d’un espace optimal de dialogue et d’échange entre des artistes créateurs provenant de différents horizons en phase avec notre contemporanéité et ses évolutions culturelles, économiques et sociales. Parmi les 32 artistes exposants figurent : Qodaid, Nouiri, Houmaine, Jebrane, Saba, Igor et Azrhai, Daheur pour ne citer qu'eux.
Rompant avec la logique de production et de circulation du marché des biens symboliques et des richesses immatérielles, cet événement créatif défend un art au pluriel qui interroge et opère sans jamais avoir recours aux procédés stéréotypés. Il cherche à animer l’espace urbain et activer les choses de l’art, en faisant avancer l’idée de l’art lui-même. Ainsi, «Place aux artistes» accompagne l’éclosion de l’art sur le vif et favorise l’idée d’un art interactif voué à la proximité et à la citoyenneté, à travers les volets suivants : expositions de peinture, sculpture, livres artistiques, concerts de musique, espaces culturels d’expression artistique, ateliers de peinture pour enfants…
Acteur essentiel de l'art vivant, cet espace ouvert demeurera en art comme en création, un carrefour de l'accueil et du partage. Il est voulu comme une escale expérimentale et conceptuelle dès son lancement, en misant sur des procédures constitutives d’une nouvelle définition de l’art déliée de son contexte ordinaire (galeries, ateliers, salons…) et mercantile (salles des ventes aux enchères) et connectée aux terrains du monde commun : places aux artistes à l’œuvre. Une plate-forme interactive qui renoue de ce fait avec l'objectif initial fixé par ses organisateurs qui mettent leurs compétences au service des artistes afin de mener à bien cette entreprise ambitieuse.
Tout au long de deux journées socioculturelles, l’art se présentera comme la liberté de penser l'art en dehors de tout schéma préétabli. De manière plus concise, l’art deviendra le médium de l’art. Envisager ainsi l’art peut être perçu comme un néant ou une rupture totale avec l’existant ; mais en réalité, il s’agit d’une différence légitime face à ce qui nous paraissait normal.
«Place aux artistes» ambitionne, donc, d’intervenir comme une structure artistique performante pour modifier l'idée de l'art, identifier et activer des pratiques intra-visuelles, constituer une alternative aux valeurs établies, affirmer un nouveau statut de l’art basé sur la proximité et l’accessibilité, composer une masse critique optimale.
Loin de toute intervention unipersonnelle, cette manifestation-pilote à Rabat agit à une échelle systémique et macro-artistique (peinture, sculpture, gravure, musique, théâtre, danse, poésie, livres, performance, happening, simulation...…) dépassant l'échelle d'un seul artiste. Ce mode d'organisation et d’animation que les organisateurs ont adopté, est une mise en synergie de subjectivités attachées aux mêmes valeurs assurant ainsi l’émergence d’une créativité imposante.
Institution horizontale, «Place aux artistes » implique dans sa démarche participative un autre type de public que celui que l’art connaît. Il s’agit d’un public naturel qui, volontairement ou par hasard, interfère avec des pratiques qu’il ne repère pas forcément comme artistiques et dont il est parfois un élément déterminant.En pensant l'art à partir du réel, l'art identifié et activé par la «Place aux artistes» est différent d’un art pensé à partir de l’art. L’événement favorise les pratiques pluri-visuelles. Celles-ci se manifestent autrement que sous forme d'oeuvres d'art ; ce sont des services, des processus, des expériences de vie... Les démarches partenariales associées à ce rendez-vous culturel induisent leur propre mode d'être qui n'est pas uniquement celui de l'exposition. Opérer et élargir le champ d’expression, est le plus souvent le mode d'être de ces démarches participatives.
Le but majeur est de créer l’événement au sens propre du terme et contribuer ainsi au développement local de la cité : un ensemble de spectacles et de performances qui se veulent des processus ouverts dans lesquels leurs auteurs interviennent de manière déterminante mais non définitive. L’inter-individualisme plutôt que l'individualisme, caractérise les partenaires potentiels de la beauté dans l’utilité, qui sont les grands auteurs associés à la «Place aux artistes».
Il s’agit d’un espace optimal de dialogue et d’échange entre des artistes créateurs provenant de différents horizons en phase avec notre contemporanéité et ses évolutions culturelles, économiques et sociales. Parmi les 32 artistes exposants figurent : Qodaid, Nouiri, Houmaine, Jebrane, Saba, Igor et Azrhai, Daheur pour ne citer qu'eux.
Rompant avec la logique de production et de circulation du marché des biens symboliques et des richesses immatérielles, cet événement créatif défend un art au pluriel qui interroge et opère sans jamais avoir recours aux procédés stéréotypés. Il cherche à animer l’espace urbain et activer les choses de l’art, en faisant avancer l’idée de l’art lui-même. Ainsi, «Place aux artistes» accompagne l’éclosion de l’art sur le vif et favorise l’idée d’un art interactif voué à la proximité et à la citoyenneté, à travers les volets suivants : expositions de peinture, sculpture, livres artistiques, concerts de musique, espaces culturels d’expression artistique, ateliers de peinture pour enfants…
Acteur essentiel de l'art vivant, cet espace ouvert demeurera en art comme en création, un carrefour de l'accueil et du partage. Il est voulu comme une escale expérimentale et conceptuelle dès son lancement, en misant sur des procédures constitutives d’une nouvelle définition de l’art déliée de son contexte ordinaire (galeries, ateliers, salons…) et mercantile (salles des ventes aux enchères) et connectée aux terrains du monde commun : places aux artistes à l’œuvre. Une plate-forme interactive qui renoue de ce fait avec l'objectif initial fixé par ses organisateurs qui mettent leurs compétences au service des artistes afin de mener à bien cette entreprise ambitieuse.
Tout au long de deux journées socioculturelles, l’art se présentera comme la liberté de penser l'art en dehors de tout schéma préétabli. De manière plus concise, l’art deviendra le médium de l’art. Envisager ainsi l’art peut être perçu comme un néant ou une rupture totale avec l’existant ; mais en réalité, il s’agit d’une différence légitime face à ce qui nous paraissait normal.
«Place aux artistes» ambitionne, donc, d’intervenir comme une structure artistique performante pour modifier l'idée de l'art, identifier et activer des pratiques intra-visuelles, constituer une alternative aux valeurs établies, affirmer un nouveau statut de l’art basé sur la proximité et l’accessibilité, composer une masse critique optimale.
Loin de toute intervention unipersonnelle, cette manifestation-pilote à Rabat agit à une échelle systémique et macro-artistique (peinture, sculpture, gravure, musique, théâtre, danse, poésie, livres, performance, happening, simulation...…) dépassant l'échelle d'un seul artiste. Ce mode d'organisation et d’animation que les organisateurs ont adopté, est une mise en synergie de subjectivités attachées aux mêmes valeurs assurant ainsi l’émergence d’une créativité imposante.
Institution horizontale, «Place aux artistes » implique dans sa démarche participative un autre type de public que celui que l’art connaît. Il s’agit d’un public naturel qui, volontairement ou par hasard, interfère avec des pratiques qu’il ne repère pas forcément comme artistiques et dont il est parfois un élément déterminant.En pensant l'art à partir du réel, l'art identifié et activé par la «Place aux artistes» est différent d’un art pensé à partir de l’art. L’événement favorise les pratiques pluri-visuelles. Celles-ci se manifestent autrement que sous forme d'oeuvres d'art ; ce sont des services, des processus, des expériences de vie... Les démarches partenariales associées à ce rendez-vous culturel induisent leur propre mode d'être qui n'est pas uniquement celui de l'exposition. Opérer et élargir le champ d’expression, est le plus souvent le mode d'être de ces démarches participatives.
Le but majeur est de créer l’événement au sens propre du terme et contribuer ainsi au développement local de la cité : un ensemble de spectacles et de performances qui se veulent des processus ouverts dans lesquels leurs auteurs interviennent de manière déterminante mais non définitive. L’inter-individualisme plutôt que l'individualisme, caractérise les partenaires potentiels de la beauté dans l’utilité, qui sont les grands auteurs associés à la «Place aux artistes».