-
L'Iran dit que la matière nucléaire enrichie est "sous les décombres" depuis la guerre avec Israël
-
Les alliés de la Pologne renforcent sa défense aérienne après l'intrusion de drones
-
L'Assemblée générale de l'ONU se penche sur l'avenir d'un Etat palestinien, sans le Hamas
-
Le Conseil de sécurité de l'ONU condamne les frappes au Qatar : Doha plaide pour la diplomatie

Obama devait annoncer cette initiative sur cinq ans, baptisée "Power Africa", lors d'un discours à 18H00 (16H00 GMT) à l'Université du Cap (UCT).
Power Africa est décrit par la Maison Blanche comme "une nouvelle initiative visant à doubler l'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne".
"Plus des deux tiers de la population de l'Afrique subsaharienne vivent sans électricité, et plus de 85% des habitants des zones rurales n'y ont pas accès. Africa Power va s'appuyer sur l'énorme potentiel énergétique de l’Afrique, y compris les nouvelles découvertes de vastes réserves de pétrole et de gaz, et sur le potentiel de développement d'énergies propres, géothermique, hydroélectrique, éolienne et solaire", a-t-elle ajouté.
Le plan américain "va aider les pays à développer de façon responsable des ressources récemment découvertes, construire des centrales et des lignes électriques, et élargir les solutions de mini-réseaux et de systèmes hors réseau".
Les Etats-Unis vont d'abord travailler avec l'Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Nigeria et la Tanzanie, des pays affectés par des coupures d'électricité fréquentes qui ont des "objectifs ambitieux" en matière de production d'électricité. Ils vont leur apporter 10.000 MW d'électricité "plus propre" supplémentaires, ce qui permettra de brancher 20 millions de foyers et d'entreprises.
Même si cette initiative est annoncée en Afrique du Sud, le pays n'est pas concerné par Africa Power, alors qu'il peine à produire suffisamment d'électricité pour répondre à ses besoins.
Le plan américain associe plusieurs agences gouvernementales et devrait entraîner au moins 9 milliards de dollars d'investissements privés, selon la Maison Blanche.