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Après l’installation de la Haute instance, composée de personnalités du corps de la magistrature, d’institutions, de forces vives du pays et d’un grand nombre d’acteurs de différents horizons, les réactions ne se sont pas fait attendre.
En effet, pour manifester leur mécontentement, quelque 3.000 juges du Club des magistrats du Maroc comptent porter, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de cette semaine, le brassard pour dénoncer le fait d’avoir été mis à l’écart de cette instance chargée de la réforme de ce grand chantier de la Justice. Au nom de tous les juges, le président de cette association, Yassine Makhli, s’est dit surpris par cette décision insensée du ministère de la Justice et des Libertés qui viole de manière claire les normes internationales relatives à la question de la représentativité professionnelle. Mais, le Club, a-t-il ajouté, prendra part à l’Instance chargée du dialogue national en qualité d’observateur, et ce pour éclairer l’opinion publique sur les mécanismes de ce dialogue et sur son engagement à mettre en œuvre de manière démocratique les dispositions de la Constitution et la teneur du discours Royal du 20 août.
Pour sa part, le Syndicat démocratique de la justice le plus représentatif dans le secteur, affilié à la FDT, a décidé d’organiser, jeudi prochain, des sit-in dans les tribunaux du Royaume pour protester contre sa mise à l’écart. Décision a été prise à Rabat lors de la dernière réunion du bureau national du SDJ qui a appelé également ses militants à mettre des bâillons lors des séances du dialogue national.