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Notons que «La Vache» de Mohamed Hamidi a tout écrasé sur son passage, lors de la 19ème édition du Festival du film de comédie de L’Alpe-D’Huez, qui a eu lieu en janvier. Ce film qui réunit à l’écran Jamel Debbouze et Lambert Wilson, quatre ans après le film d’Alain Chabat, «Sur la piste du Marsupilami», s’annonce être un réjouissant road-movie qui sent bon la campagne. Il raconte l’histoire de Fatah, petit paysan algérien qui n’a d’yeux que pour sa vache Jacqueline, qu’il rêve d’emmener à Paris, au Salon de l’agriculture. Lorsqu’il reçoit la précieuse invitation devant tout son village ébahi, lui qui n’a jamais quitté sa campagne, il prend le bateau pour Marseille et traverse ensuite toute la France à pied, direction Porte de Versailles. L’occasion pour Fatah et Jacqueline d’aller de rencontres en surprises et de vivre une aventure humaine faite de grands moments d’entraide et de fous rires. Un voyage inattendu et plein de tendresse dans la France d’aujourd’hui.
Selon le magazine français «VSD» qui a pu voir le film en avant-première, le périple de cette «vache» emprunte nombre de sentiers battus. «Monument de bonté, Fatah va s’attacher par sa vision simple de la vie à changer les trajectoires de ceux qu’il est amené à rencontrer : Le cousin de sa femme, interprété par Jamel Debbouze, petit arriviste installé à Marseille qui a coupé les ponts avec le bled. Un aristo sans le sou (Lambert Wilson) qui le prend de haut avant de jeter un œil nouveau sur sa vie…», explique le magazine qui précise également que si l’on s’attache très vite à ce road-movie, c’est en grande partie grâce au jeu de Fatsah Bouyahmed, l’interprète de «Fatah», «capable de jouer la carte de l’ingénu sans pour autant susciter la détestation ou les envies de meurtre. On pense à Roberto Benigni, à l’époque où celui-ci n’avait pas sombré dans la caricature de lui-même», lit-on dans ledit magazine. «Il y a des effluves de Kusturica, aussi, dans la peinture faite du village algérien par Mohamed Hamidi. Quelques astuces scénaristiques habiles permettent de maintenir à flots un projet qui avait tout pour déplaire. Au point d’accepter deux ou trois ficelles énormes. Ça ne tient pas à grand-chose, un «feel good movie», conclut VSD.