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Le Maroc bouge. Et dans la bonne direction. Celle des musiques les plus savamment planantes : la fusion. Après les Hoba Hoba spirit, Darga, Mazagan, Amarg Fusion, entre autres, Azul Vibration vient s’ajouter sur la liste des précurseurs de la scène fusion marocaine. Rien avec deux singles dont «3am Jdid» et son vidéo clip en poche, édités sur son propre label Azul Vibration, le groupe s’affirme. C'est simple : même aux oreilles les plus averties, la musique d’Azul Vibration désarçonne. Le groupe empile les idées et surtout les changements de rythmes. Autant dire que les points de repères habituels sont brouillés.
Yassir Iki est un excellent guitariste électrique. Youssef Mamouni, Paco pour les intimes, est l'un des meilleurs lead guitaristes. Yassine Mourit est un bassiste chevronné, Mohamed Amine Smirès et Aimad Elkhalifi sont deux pros respectivement batteur et claviériste. Sans parler de la générosité des voix croisées de Marouane Zaid et Ahmed Tarik Baia. Voilà comment s’opère la magie du groupe. L'histoire d'Azul ne date pas d'hier. Cela fait six ans déjà que le groupe existe. Il a été fondé en 2003 sous l'impulsion du L’Boulevard des jeunes musiciens. «Azul» dont le nom signifie «Salam» en amazigh, a été composé à l'époque d'étudiants de l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Casablanca. Désormais, le groupe compte sept jeunes musiciens. Deux ans plu tard, plus précisément en 2005, Azul, mû par son talent et sa volonté, participe au tremplin du L’Boulevard des jeunes musiciens. Son excellente prestation lui a valu le prix de la catégorie Fusion. Dès lors, l’avenir de la jeune formation s'annonce prometteur. Se profilent au passage concerts, rencontres, ateliers de formation et surtout davantage d'attraction suscitée auprès du grand public.
Le travail de fond effectué depuis quelque temps porte ses fruits. Et Azul doit une partie de sa réputation à la qualité de ses prestations scéniques, particulièrement travaillées, généreuses et efficaces. C'est ainsi que les Azulistes réaffirment leur goût prononcé pour le rock, tout en y ajoutant une sérieuse dose de musique populaire. A découvrir et à distinguer ses différentes formes d'expressions, allant des styles traditionnels maghrébins (reggada, hassani ou encore aissaoua) à d'autres avant-gardistes (reggae, ska, dub, jazz, rock et funk) qui brassent les sonorités les plus admirablement fantaisistes. S'appuyant sur le darija, comme mode d'expression mêlé de français et d'anglais, le groupe affiche une bonne complémentarité artistique et translinguistique. Musicalement aussi, les Casablancais ne font pas les choses à moitié. Ils arpentent une panoplie de styles, avec une énergie presque punk. Une rythmique qui ne fait pas dans le détail, sans pourtant négliger l'innovation et une certaine technique. On passe ainsi de titres décapants et mélodiques à des morceaux beaucoup plus aériens. «Que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes musicaux possibles». C'est vraiment tout le mal que l'on souhaite à ce groupe peu banal.
Yassir Iki est un excellent guitariste électrique. Youssef Mamouni, Paco pour les intimes, est l'un des meilleurs lead guitaristes. Yassine Mourit est un bassiste chevronné, Mohamed Amine Smirès et Aimad Elkhalifi sont deux pros respectivement batteur et claviériste. Sans parler de la générosité des voix croisées de Marouane Zaid et Ahmed Tarik Baia. Voilà comment s’opère la magie du groupe. L'histoire d'Azul ne date pas d'hier. Cela fait six ans déjà que le groupe existe. Il a été fondé en 2003 sous l'impulsion du L’Boulevard des jeunes musiciens. «Azul» dont le nom signifie «Salam» en amazigh, a été composé à l'époque d'étudiants de l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Casablanca. Désormais, le groupe compte sept jeunes musiciens. Deux ans plu tard, plus précisément en 2005, Azul, mû par son talent et sa volonté, participe au tremplin du L’Boulevard des jeunes musiciens. Son excellente prestation lui a valu le prix de la catégorie Fusion. Dès lors, l’avenir de la jeune formation s'annonce prometteur. Se profilent au passage concerts, rencontres, ateliers de formation et surtout davantage d'attraction suscitée auprès du grand public.
Le travail de fond effectué depuis quelque temps porte ses fruits. Et Azul doit une partie de sa réputation à la qualité de ses prestations scéniques, particulièrement travaillées, généreuses et efficaces. C'est ainsi que les Azulistes réaffirment leur goût prononcé pour le rock, tout en y ajoutant une sérieuse dose de musique populaire. A découvrir et à distinguer ses différentes formes d'expressions, allant des styles traditionnels maghrébins (reggada, hassani ou encore aissaoua) à d'autres avant-gardistes (reggae, ska, dub, jazz, rock et funk) qui brassent les sonorités les plus admirablement fantaisistes. S'appuyant sur le darija, comme mode d'expression mêlé de français et d'anglais, le groupe affiche une bonne complémentarité artistique et translinguistique. Musicalement aussi, les Casablancais ne font pas les choses à moitié. Ils arpentent une panoplie de styles, avec une énergie presque punk. Une rythmique qui ne fait pas dans le détail, sans pourtant négliger l'innovation et une certaine technique. On passe ainsi de titres décapants et mélodiques à des morceaux beaucoup plus aériens. «Que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes musicaux possibles». C'est vraiment tout le mal que l'on souhaite à ce groupe peu banal.