Portes blindées et chiens féroces pour contrer la police à Agadir

La police judiciaire vient de mettre fin aux activités délictueuses d’un revendeur de drogue de façon spectaculaire.
Suite à une surveillance étroite, sur ordre du procureur général, les membres de la brigade des mœurs, soutenus par leurs collègues de la protection civile, ont fait irruption lundi 19 janvier à 14 heures, dans une maison au quartier Lakhiam après avoir passé 3 heures à démonter les portes blindées qui empêchaient l’accès au 2ème étage, où s’est réfugié le dealer.
Les membres de la brigade des stupéfiants ont arrêté le trafiquant et procédé à la perquisition de son domicile, ce qui a permis la saisie de 500 g de chira, un téléphone portable, des couteaux de coupe et une Peugeot 309 qui servait, selon nos sources, au transport et au trafic de drogue.
La perquisition a permis également l’arrestation de 3 clients qui ont été surpris par la descente de police alors qu’ils étaient venus s’approvisionner; le dealer les avait enfermés dans une pièce, espérant que la police ne les trouverait pas.
M.Y. 33 ans, récidiviste et activement recherché pour trafic de drogue, défiait la police.  Il avait érigé, en prévision des descentes de police, une petite forteresse dans sa maison du quartier Lakhiam ; les portes d’accès au nombre de deux étaient blindées.
Il s’était aussi fait escorter par deux chiens féroces, un pitbull et un staff. La police est parvenue à maîtriser les chiens, leur maître avait disparu pour 2 mois.
Elle avait mis son repaire sous surveillance permanente, ce qui lui a permis lundi 19 janvier de le prendre en flagrant délit. Selon des sources policières, les bandes de trafiquants ont recours aux portes blindées parce que leur démantèlement nécessite beaucoup de temps, ce qui permet aux trafiquants de faire disparaître les preuves compromettantes ou encore de mieux  prendre la poudre d’escampette par les toits des maisons.