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Trois Haïtiens relativement indemnes ont été extraits à l’aube des décombres d’un supermarché. “Ils étaient tous les trois entourés de nourriture, donc ils ont pu manger. Contrairement à ce qui se passe d’habitude dans ce genre de situation, il y a une grande possibilité de sauver des gens les 6e, 7e et 8e jours après le séisme”, a observé un des sauveteurs, l’Américain Joseph Fernandez. Un fonctionnaire danois des Nations unies a également été retrouvé presque indemne. Quelque 43 équipes internationales sont engagées sur place, totalisant 1.739 sauveteurs et 161 chiens. Signe que les chances de retrouver des survivants s’amenuisent comme une peau de chagrin, des secouristes belges et luxembourgeois ont regagné Bruxelles dimanche soir. Abandonnant également tout espoir d’extraire des rescapés, des habitants mettaient le feu aux décombres pour faire disparaître les corps en décomposition. “Ceux qui sont encore sous les ruines de leurs maisons, nous ne pensons pas pouvoir les enlever, alors nous mettons le feu en utilisant des pneus usagés et un peu d’essence”, explique Emmanuel, un habitant du bidonville de Morne-Lazarre.
L’urgence désormais est bien d’éviter une énorme catastrophe sanitaire. Port-au-Prince prend peu à peu des allures de bidonville géant, et, sans accès à l’eau potable et à des sanitaires, les Haïtiens qui ont survécu courent le risque d’attraper et de diffuser nombre de maladies.