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Dévastant la végétation depuis fin mai, le plus grand incendie qu’ait connu l’Arizona menace de précieux sites archéologiques et historiques, que les scientifiques et les pompiers tentent aujourd’hui de sauver.
Ayant déjà carbonisé 1.900 kilomètres carrés en Arizona depuis son démarrage fin mai et s’attaquant maintenant au Nouveau-Mexique, le gigantesque incendie de forêt surnommé Wallow menace des centaines de sites archéologiques, préhistoriques ou historiques, tels que des ruines de pierre d’origine amérindienne, dont beaucoup relèvent de la culture agricole Mogollon (jusqu’à 1.500 après J.-C.), des vestiges de mines du XIXe siècle, des ranches ou des moulins.
Si beaucoup d’objets -fragments de céramique, outils et armes de pierre- sont relativement résistants au feu, celui-ci peut toutefois se propager jusqu’aux racines même des arbres, cuisant alors la terre et menaçant ces artéfacts. D’autre part, les peintures rupestres ornant des abris sous roche risquent de s’écailler à cause de la chaleur.
Pour pallier une politique de prévention des incendies insuffisante -ou parfois plus destructrice que le feu lui-même-, Bob Schiowitz, archéologue du Service des forêts, et ses collègues, examinent les dossiers des différents sites, essayant de déterminer lesquels présentent des éléments sensibles au feu, ou lesquels sont les plus importants. Les pompiers essayeront alors de sauver ces sites hautement prioritaires.
Une consolation pour les chercheurs : en ‘nettoyant’ drastiquement des zones en surface, les incendies révèlent parfois l’emplacement de gisements archéologiques jusqu’alors passés inaperçus. Un espoir pour les archéologues... à condition qu’ils arrivent sur le terrain avant les chasseurs d’antiquités et autres pillards sans scrupules, fréquemment à l’affût...
Ayant déjà carbonisé 1.900 kilomètres carrés en Arizona depuis son démarrage fin mai et s’attaquant maintenant au Nouveau-Mexique, le gigantesque incendie de forêt surnommé Wallow menace des centaines de sites archéologiques, préhistoriques ou historiques, tels que des ruines de pierre d’origine amérindienne, dont beaucoup relèvent de la culture agricole Mogollon (jusqu’à 1.500 après J.-C.), des vestiges de mines du XIXe siècle, des ranches ou des moulins.
Si beaucoup d’objets -fragments de céramique, outils et armes de pierre- sont relativement résistants au feu, celui-ci peut toutefois se propager jusqu’aux racines même des arbres, cuisant alors la terre et menaçant ces artéfacts. D’autre part, les peintures rupestres ornant des abris sous roche risquent de s’écailler à cause de la chaleur.
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Une consolation pour les chercheurs : en ‘nettoyant’ drastiquement des zones en surface, les incendies révèlent parfois l’emplacement de gisements archéologiques jusqu’alors passés inaperçus. Un espoir pour les archéologues... à condition qu’ils arrivent sur le terrain avant les chasseurs d’antiquités et autres pillards sans scrupules, fréquemment à l’affût...
