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Malgré les mesures prises au niveau des institutions européennes compétentes pour venir en aide aux pays de la zone euro en difficulté, la crise financière dont ils pâtissent ne semble guère trouver son chemin vers une solution. Loin s’en faut.
Le mal semble empirer. La vague de protestation populaire déclenchée au début de la crise financière prend de plus en plus d’ampleur du fait des mesures d’austérité et de la baisse du pouvoir d’achat des populations.
Que ce soit en Grèce, en Italie, en Espagne ou au Portugal, le mouvement protestataire va crescendo à cause des mesures d’austérité drastiques prises en vue de sortir de la crise. Il s’agit notamment de réformes économiques visant la diminution des dépenses publiques, l’augmentation des impôts et la décompression de la fonction publique.
En Espagne, le gouvernement de Mariano Rajoy veut passer outre la pression de la rue tout en décidant un train de mesures d’austérité afin d’échapper au diktat de Bruxelles si jamais le pays est contraint d’avoir recours au prêt de la Banque centrale européenne. Est-ce la bonne méthode?
C’est peu sûr. Et tout porte à croire que l’Espagne n’a d’autre moyen pour endiguer éventuellement la crise dans laquelle elle se débat que de se soumettre aux contraintes du plan de sauvetage parrainé par le Conseil européen.
Autant dire que la crise de la zone euro qu’on pensait un moment sur le point d’être résolue ressurgit d’une manière plus grave, ce qui fait planer une menace sur l’économie, non seulement européenne, mais mondiale.







