-
L'Iran dit que la matière nucléaire enrichie est "sous les décombres" depuis la guerre avec Israël
-
Les alliés de la Pologne renforcent sa défense aérienne après l'intrusion de drones
-
L'Assemblée générale de l'ONU se penche sur l'avenir d'un Etat palestinien, sans le Hamas
-
Le Conseil de sécurité de l'ONU condamne les frappes au Qatar : Doha plaide pour la diplomatie
Ali Abdellah Saleh qui avait quitté le pouvoir par la grande porte pour une période de soins à l’étranger est revenu à Sanaa par la fenêtre en continuant à diriger le parti majoritaire, le Congrès général populaire attendant son heure pour un retour éventuel au pouvoir, d’autant qu’il avait encore ses proches dans les rouages de l’Etat. Mais c’était sans compter sur la détermination des Yéménites qui lui démontraient chaque jour, à l’occasion de manifestations, qu’ils ne veulent plus de lui, ni de son régime.
Le président yéménite intérimaire a d’ailleurs bien saisi la résolution du peuple qui n’a pas failli pendant plusieurs mois pour réclamer le départ d’Ali Abdellah Saleh et ses acolytes qui continuaient à exercer le pouvoir.
C’est pourquoi, il a pu se débarrasser de plusieurs têtes indésirables non sans difficulté !
Il est vrai que les proches de l’ex-président s’empressent d’annoncer qu’un exil de celui-ci n’est pas prévu pour le moment. Mais c’est seulement une façon de signifier qu’il est contraint de quitter le pays. Une manière de sauver la face.
Sans risque de se tromper, le départ de l’ex-président et le renvoi de sa bande des instances permettront au pays de retrouver enfin sa sérénité, sa stabilité, et surtout de lutter contre les éléments d’Al- Qaïda qui sévissent dans le Sud du pays.