Certes, l’opposition qui n’est que l’ombre d’elle-même crie à l’imposture électorale, mais lui, Vladimir Poutine n’en a cure !
Il est venu au pouvoir en Russie, et il veut y rester en respectant les dispositions de la Constitution du pays.
Comme il ne pouvait rester plus de deux mandats de suite, il a fait venir un homme lige, Medvedev acceptant, lui, Vladimir Poutine, d’être son Premier ministre, mais c’est lui qui tirait en fait, les ficelles au Kremlin. Autrement dit, il gouvernait en sous-main.
La non réélection de Poutine aurait relevé du miracle, mais le miracle ne s’est pas produit. Vladimir Poutine était sûr de son affaire. Il savait qu’il n’avait pas devant lui une opposition structurée, ni une figure de proue. Elle reste disparate. Peut-être qu’elle aura le temps de s’organiser les prochaines années.
D’ici là, Vladimir Poutine va avoir l’occasion de gouverner au grand jour la Russie au grand dam, non seulement de l’opposition intérieure, mais aussi de certains pays occidentaux qui ne voient pas d’un bon œil, son retour au Kremlin.
Son programme ou ses projets pour renforcer la puissance de la Russie ne plaisent pas ou plutôt ne conviennent pas à tout le monde. Donc, ses adversaires devront faire avec.
Il en aura pour huit années au Kremlin. C’est-à-dire deux mandats successifs de quatre années chacun si toutefois, l’opposition reste toujours divisée.
Maintenant qu’il est élu, Vladimir Poutine va avoir du pain sur la planche et bien des problèmes à résoudre immédiatement entre autres, le problème syrien. La partie arabe entend dépêcher un émissaire auprès du nouveau locataire du Kremlin afin de tempérer l’attitude résistante jusqu’ici adoptée par Moscou. Wait and see.