Comme quoi, ce qui était absurde autrefois, peut devenir, opportunisme électoral oblige, une décision qui vient à propos mettre à contribution certains qui étaient à l’origine de la crise financière en Europe (sic). C’est le président français lui-même qui l’affirme.
Nicolas Sarkozy, sachant que sa proposition est difficile à accepter aussi bien par les intéressés eux-mêmes que par des pays européens qui ne veulent pas voir les capitaux fuir vers d’autres cieux, fait du forcing auprès de ses alliés, notamment la chancelière allemande Angela Merkel qui a dit un oui mais !
Décidé à faire passer sa directive qu’il pense le mettre dans les bonnes grâces de l’électorat, le président candidat se dit prêt à l’appliquer en France. Il procédera à l’amendement de la loi de Finances juste avant les élections.
Alors comprendra qui voudra !
Il est vrai qu’en annonçant une telle décision, Nicolas Sarkozy embarrasse ses adversaires candidats qui ne pourront pas le critiquer ouvertement.
Il reste que la France ne peut pas malgré le bon vouloir de son président appliquer à elle seule une telle initiative au sein d’une économie mondialisée. Auquel cas, les effets qu’elle pourrait subir pourraient être risqués.
D’autres pays ont essayé d’adopter une telle mesure, mais ils se sont vite ravisés quand les capitaux ont commencé à s’évader ailleurs.
Le président candidat va-t-il prendre le risque de mettre en œuvre une telle directive ou s’agit-il seulement d’un coup de bluff électoral ? L’avenir nous le dira.