A la veille de la réunion des pays donateurs à Bruxelles, les Israéliens, qui mènent une course folle pour la non-reconnaissance de l’Etat palestinien, viennent de se manifester à nouveau en affirmant qu’un pays qui vivrait des seules aides étrangères ne pourrait exister.
Ce qui fait que les Palestiniens sont obligés de vivre aujourd’hui du soutien étranger si ce n’est justement les Israéliens qui ont spolié toutes leurs richesses allant jusqu’à refuser de restituer à l’Autorité palestinienne ses droits douaniers sans parler d’autres entraves.
Les assertions d’Israël ne valent pas un clou. Leur nouvelle agitation prouve seulement une chose: les démarches menant à la reconnaissance officielle de l’Etat palestinien sont sur la bonne voie. Dans ce cas, les Israéliens sont en train de tirer des plans sur la comète. D’autant plus que des instances internationales comme la Banque mondiale et d’autres organismes financiers européens ont loué devant la dernière assemblée générale des Nations unies les progrès réalisés par l’économie palestinienne, reconnaissant qu’elle est en mesure d’être considérée comme une économie d’Etat.
Les affirmations israéliennes sont donc balayées d’un revers de la main par cette reconnaissance par d’importantes institutions financières de la viabilité de l’économie palestinienne malgré les difficultés que sème sur son chemin l’ennemi israélien, et pas des moindres…
Ainsi, les Israéliens viennent-ils de déclarer qu’ils ne sont pas près d’évacuer la Cisjordanie de crainte que ce territoire ne devienne une base avancée iranienne à l’instar du Liban et de la Bande de Gaza. Décidément, Israël est en train de vivre le syndrome iranien.
Il ne s’agit là que d’excuse pour continuer à bafouer les résolutions internationales qui condamnent les actions d’occupation des territoires palestiniens, entre autres, la construction de colonies.
D’ailleurs, le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies s’apprête à adopter une résolution, une autre… mais cette fois-ci pour condamner la politique de colonisation d’Israël.
Pour s’y opposer, Tel Aviv est en train de faire des mains et des pieds invoquant de multiples raisons pour passer outre cette nouvelle condamnation. Réussira-t-il ? Peu de chance que les Israéliens obtiennent gain de cause.
Ce sera une nouvelle condamnation d’une instance onusienne qui viendra s’ajouter à d’autres, et qui restera lettre morte car Israël, qui bénéficie du soutien infaillible des Etats-Unis, sait qu’il est protégé et qu’il fait fi des résolutions des organisations internationales.