-
Attaques et ripostes: Les opérations militaires s'intensifient entre l'Inde et le Pakistan
-
L'impact de la guerre commerciale sur la Chine moins fort que prévu en avril
-
Trêve à Gaza/Nouveaux pourparlers au Qatar: Aucune percée selon des sources proches du Hamas
-
Zelensky salue un accord "équitable" avec Washington

Certes, le Likoud est resté en tête, mais il est sorti affaibli du scrutin législatif. Il a perdu des voix par rapport à la dernière législature. Le parti de la droite obtient 31 sièges alors qu’il avait 42 sur 120 dans le Parlement sortant.
Benyamine Netanyahou va devoir jouer très serré s’il veut rester à la tête du gouvernement. Sa marge de manœuvre se trouve donc réduite. D’autant que le parti centriste Yesh Atid, un nouveau venu sur la scène politique qui se classe second après le Likoud, n’a pas l’intention de faire de la figuration.
Benyamine Netanyahou qui pourrait s’allier avec le diable s’il le fallait pourvu qu’il reste Premier ministre, n’hésiterait pas à proposer de grands ministères comme la Défense ou les Affaires étrangères au Yesh Atid.
Le Yesh Atid le voudrait-il ? Ne serait-il pas tenté d’être plus ambitieux en composant avec d’autres partis de gauche pour écarter Netanyahou et assumer des responsabilités gouvernementales ?
Yaïr Lapid, un ex-journaliste, le chef du nouveau parti du centre, se verrait bien dans l’habit du prochain Premier ministre.
En tout cas, les tractations vont bientôt commencer pour déterminer laquelle des coalitions, celles de droite et d’extrême droite ou du centre et l’aile gauche aura l’occasion de diriger le pays.
Il faut dire que de l’issue de ces manœuvres dépendra l’évolution du conflit palestino-israélien, sachant que la droite milite pour l’extension alors que le centre et la gauche sont pour l’instauration de deux Etats voisins.