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Par conséquent, ils peuvent être annexés. De même, les colons établis dans ces régions pourront bénéficier d’une reconnaissance officielle en tant qu’habitants dans des territoires dépendants de l’entité israélienne.
On sait que le Premier ministre israélien avait longtemps hésité à franchir le Rubicond au risque de susciter une réaction négative de la communauté internationale. Mais il faut croire qu’il ne pouvait faire autrement alors que les élections générales prévues prochainement menacent de le laisser sur le carreau. Donc, il joue son va-tout pourvu qu’il se maintienne au pouvoir.
Cependant, plusieurs ministres de l’actuel gouvernement considèrent la démarche de Netanyahou impertinente.
L’un d’eux, Ehud Barak, le ministre de la Défense, affirme que cette décision est mal venue et accentuera, si jamais elle est mise à exécution, l’isolement d’Israël sur le plan international. C’est pourquoi, dit-il, il déploiera ses efforts pour faire avorter ce projet insensé.
Il en est de même pour l’opposition israélienne au Parlement qui indique que l’aventure dans laquelle se lance Benyamin Netanyahou menace les intérêts d’Israël et qu’elle n’a pour but finalement que de détourner les Israéliens de leurs véritables problèmes économiques et sociaux.
D’autres voix s’élèvent pour dénoncer le coup de folie de Netanyahou, affirmant que la démarche du Premier ministre en place d’annexer la Cisjordanie et Jérusalem-Est risque de provoquer l’implosion de l’Etat hébreu, d’autant qu’aucune perspective de paix avec les Palestiniens n’est en vue.