Bien qu’il n’ait pas voulu s’exprimer ouvertement sur sa candidature à la prochaine consultation présidentielle, Nicolas Sarkozy n’en a pas moins voulu faire un bilan de son quinquennat, reconnaissant quelques erreurs certes, mais pas mal de réussites comme l’autonomie des universités, la réforme des retraites, etc… S’il n’a pu mener d’autres réformes, c’est à cause de la crise qui a frappé l’Europe et dont la France a souffert également ! Autrement dit, si la France connaît actuellement un marasme économique avec une montée du taux de chômage, ce n’est guère de sa faute ni de sa politique.
Lui, Nicolas Sarkozy, a fait ce qu’il devait faire pour maintenir le cap contrairement à d’autres pays qui traversent des moments difficiles.
C’est une façon de dire qu’il est capable de continuer à assurer, pour un nouveau mandat, la magistrature suprême de la France contrairement aux autres candidats qui font preuve de démagogie et donc de manque de discernement pour diriger un pays comme la France, 5ème puissance mondiale.
Et dans cette conjoncture, il a besoin d’avoir du courage, ce dont il dispose ! «Le courage», c’est justement le slogan choisi par le parti majoritaire, l’UMP, pour lancer son programme de campagne présidentielle en l’absence de son candidat déclaré, Nicolas Sarkozy qui a affirmé néanmoins lors de son intervention télévisée qu’il ne se dérobera pas de faire connaître sa décision, le moment venu !
Ce qui est à remarquer lors de la prestation télévisée de Nicolas Sarkozy de dimanche dernier, c’est sa manière d’esquiver l’éventuelle participation de la chancelière allemande Angela Merkel aux meetings de ses campagnes électorales. On sait que la chancelière allemande a fait part de son intention d’apporter son soutien à son homologue français lors de sa campagne électorale. C’est un échange de service entre les deux dirigeants. En 2009, Nicolas Sarkozy s’est montré au côté d’Angela Merkel quand elle briguait le mandat de chancelière. Et puis l’actuelle chancelière prépare les prochaines élections législatives dans son pays et appréhende l’arrivée au pouvoir en France des socialistes. Ce qui pourrait être d’un grand soutien pour le SPD. C'est-à-dire les socialistes allemands.
Chacun dans ce cas défend, à sa manière, ses propres intérêts.