
Les opposants ont pris de l’assurance et osent porter leurs coups aux symboles du pouvoir syrien. Damas n’est plus à l’abri des attaques de l’armée libre syrienne. D’ailleurs, c’est la troisième fois que l’immeuble abritant le commandement de l’armée régulière est attaqué.
Cette dernière attaque a créé un climat de panique et provoqué des scissions dans les rangs des militaires et des forces de sécurité.
Damas est devenue par la suite une ville fantôme. Mais pas pour longtemps puisque les choubbiha, c’est-à-dire les milices au service du régime Al-Assad, ont repris leur sale besogne en massacrant des populations innocentes dans la capitale et sa périphérie, faisant plusieurs victimes.
Le recours aux forces supplétives telles que les choubbiha prouve, si besoin est, le désarroi du régime syrien qui est en train de vivre ses derniers moments. D’ailleurs, ses fervents alliés, à savoir la Russie et l’Iran, commencent à envisager l’avenir de la Syrie sans Bachar Al-Assad.
Une manière d’éviter une intervention militaire étrangère et l’enlisement de la crise syrienne avec des risques imprévisibles.
Devant le refus d’une intervention occidentale, le Qatar vient d’en proposer une arabe. Toutefois, la proposition qatarie a peu de chance d’aboutir, ne faisant pas l’unanimité des pays arabes qui prônent plutôt la voie de la diplomatie et des mesures de pression.