Après la Grèce, c’est autour du Portugal de connaître le même sort.
Lisbonne a vu baisser sa note de deux crans par l’agence de notation Standard & Poors à cause de la montée en flèche de ses taux d’emprunt. Ce qui échaude les investisseurs. Et dire que la situation du Portugal s’améliore sur le marché de la dette à l’instar de l’Italie et de l’Espagne. Mais cela ne semble pas suffisant pour permettre au gouvernement portugais de redresser la barre.
Les obligations portugaises se trouvent désormais classées en catégorie spéculative. Ce qui veut dire que les investisseurs ont perdu confiance en Lisbonne. Autrement dit, les fonds d’investissement doivent détenir une proportion de titres de catégorie «investissement». Ce qui n’est pas le cas de la situation actuelle du Portugal.
Néanmoins, contrairement à la Grèce dont les investisseurs se sont dessaisis presque automatiquement de leurs titres entraînant une hausse vertigineuse des taux de sa dette, dans le cas du Portugal, la situation ne serait pas aussi dramatique. Pour le moment du moins. A cela deux raisons : le Portugal a bénéficié l’année dernière d’une aide européenne de 78 milliards d’euros. Ensuite, il n’emprunte plus à long terme sur les marchés.
Ce n’est pas pour autant que Lisbonne est considérée comme sortie de l’ornière.
Les investisseurs demeurent sceptiques quant à la situation du Portugal qui, pourtant, a pris des mesures draconiennes pour surmonter la crise.
Il faut croire que les mesures d’austérité ne sont pas le remède efficace recherché. L’austérité entraînant la récession, l’engrenage ainsi engagé crée une situation économique peu encourageante pour les investisseurs.
Sans oublier que le Portugal pâtit du contexte européen et de la situation de la Grèce qui semble être un mauvais élève, refusant le joug de certains Etats qui se sont portés à son secours.
Vu la situation économique de certains pays, on peut dire que la crise financière qui a frappé l’Europe est toujours là malgré les affirmations rassurantes de certains dirigeants pour des raisons électoralistes!