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Il ne fallait pas être grand clerc pour voir le chef des Frères musulmans égyptiens faire main basse sur la totalité du pouvoir, politique, militaire et judiciaire.
C’est la revanche des islamistes égyptiens qui ont été persécutés par les régimes qui se sont succédé en Egypte et qui ont soif du pouvoir.
Ils ont su attendre leur heure. Il aura fallu l’avènement du Printemps arabe et dans la foulée celui égyptien qui a sonné le glas du régime Housni Moubarak pour subtiliser la révolution de millions d’Egyptiens qui ont investi la célèbre place Tahrir bravant intempéries et forces de répression.
Les Frères musulmans aujourd’hui au pouvoir n’auront pas attendu longtemps, cinq mois à peine, pour révéler au grand jour leur véritable dessein. C’est-à-dire gouverner sans partage et tant pis pour la démocratie à laquelle ils privilégient l’autocratie et la théocratie.
En fait, en agissant ainsi, les islamistes restent fidèles à eux-mêmes. Partout où ils ont l’occasion de briguer le pouvoir, ils ne perdent pas de temps pour imposer leur loi, leur vigueur religieuse et leur façon de conduire les affaires de l’Etat selon leurs propres critères. Les premiers qui ont adopté le régime théocratique, ce sont Khomeini et ses disciples.
Malheureusement là où ils détiennent le pouvoir, les islamistes ont semé l’épouvante parmi les populations. On le voit d’ailleurs en Iran justement.
Contrairement aux Iraniens, les Egyptiens vont-ils accepter le coup de force du président Mohamed Morsi? On peut en douter ! Des manifestations ont été organisées d’ailleurs dans plusieurs villes du pays pour protester contre le coup d’Etat de Morsi qui y voit une manipulation de forces occultes. Un discours éculé souvent utilisé par des gouvernants honnis en rupture de ban.