
Aujourd’hui, l’avenir de la Syrie est tout tracé. Il n’y a pas d’alternative que la fin du régime de Bachar Al-Assad.
En effet, Al Assad junior digne successeur de son père a montré qu’il pouvait faire encore plus que son géniteur en s’en prenant à toute la population syrienne, dans toutes les villes et localités sans distinction. C’est le rouleau compresseur.
Or, si le père Hafez avait pu, il y a quelques années, exterminer 20.000 habitants de Hama à huis clos et pratiquement sans réaction de l’extérieur, il n’en est pas de même pour le fils dont l’œuvre macabre est dénoncée et décriée par la communauté internationale et qui plus est, a provoqué le sursaut des Syriens qui ont décidé de s’insurger et de s’opposer par les armes à la machine de guerre du régime.
L’ampleur des attaques et l’emploi massif de tous types d’armes contre la population jusqu’à menacer d’utiliser des armes chimiques ont sonné en fait le glas de la clique au pouvoir à Damas.
Que Kofi Annan, le médiateur international, ancien secrétaire général de l’Onu, lauréat du prix Nobel de la paix, connu pour sa pondération décide de jeter l’éponge et déclare son incapacité à poursuivre sa mission, c’est que l’homme est excédé par les tergiversations de Bachar Al-Assad qui, en même temps qu’il affichait son intention de se soumettre aux injonctions des instances internationales, reprenait de plus belle ses bombardements contre les populations.
La politique de la terre brûlée décidée par Bachar Al-Assad s’explique par le seul choix qu’il lui reste, sachant que son avenir est déjà scellé, et qui n’est autre que la potence et la fin du régime Baath.