Cette fois-ci, Israël à cause de l’intervention des Etats-Unis (une fois encore) a dû faire machine arrière et présenter ses excuses au chef de l’Autorité palestinienne prenant conscience qu’il a été trop loin. Pour justifier sa méprise, Tel Aviv a imputé cette décision malencontreuse à une erreur des services compétents.
Que c’est facile de trouver un bouc émissaire pour justifier une décision qui a été en fait prise en toute connaissance de cause pour rabaisser Mahmoud Abbas, car celui-ci a fait montre d’un grand activisme afin de faire reconnaître l’Etat palestinien, démarche qui n’est pas du goût de l’Etat hébreu. Israël sous la conduite du Premier ministre Benyamin Netanyahou est en plein désarroi. Il est tiraillé entre plusieurs «tourments» à l’intérieur et à l’extérieur. A l’extérieur particulièrement avec la démarche palestinienne pour faire reconnaître l’Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, le projet iranien de se doter d’une arme nucléaire et le Printemps arabe qui a fait changer la géostratégie de la région.
La donne a changé pour Israël, et il ne sait pas où donner de la tête ! Mais au lieu d’aborder les choses avec clairvoyance et donc avec responsabilité, il choisit d’agir avec emportement.
Israël choisit l’agressivité, voire l’agression pour exister !