L’Etat sioniste veut ainsi, dit-on, se protéger contre d’éventuelles incursions des éléments du Hezbollah et éviter à ses ressortissants de la région limitrophe de vivre dans l’obsession d’une peur permanente.
En s’entourant d’une séparation fortifiée avec ses voisins, les Israéliens ont choisi de vivre presqu’en vase clos. Drôle de situation pour un pays qui prétendait vouloir vivre en «harmonie» avec ses voisins.
N’est-ce pas une reconnaissance de sa politique belliqueuse à l’égard justement de ses voisins? D’autant qu’Israël est un corps étranger dont la bouture n’arrive pas à prendre, et ne peut constituer un nouveau pied d’olivier, l’arbre de la paix.
C’est un pied de nez à l’histoire contemporaine et à ceux qui ont cherché à trouver un home à un peuple qu’ils ont martyrisé.
En voulant se donner bonne conscience, les Européens, pour les nommer, n’ont pas su qu’ils allaient contribuer à créer un important problème humanitaire au détriment du peuple palestinien qui a vu ses biens et terres spoliés et une partie de ses ressortissants prendre le chemin de l’exil alors que l’autre vit en colonisée chez elle ou du moins ce qu’il en reste !
Et dire que les victimes d’hier sont devenues les bourreaux d’aujourd’hui. L’histoire est parfois ingrate!