Profitant de la commémoration de l’Holocauste, Benyamine Netanyahou enfonce le clou et affirme que ce n’est pas pour rien qu’il entretient la psychose chez les Israéliens. Pour lui, les Israéliens demeurent toujours sous la menace d’une extermination. L’ennemi cette fois-ci, c’est l’Iran qui développerait une arme atomique.
Le Premier ministre sioniste rappelle aussi les conflits de 1948 et de 1967 qui ont permis aux Israéliens d’occuper des territoires arabes. Mais cela, il a l’art de l’oblitérer.
Or, Benyamine Netanyahou a tendance à oublier que c’est Israël qui fait planer un danger sur la région et dans le monde par ses agissements belliqueux.
L’un des rescapés de la Shoah a déclaré que si l’Iran pouvait éventuellement constituer un danger pour Israël, il ne pourrait jamais créer des camps de concentration pour emprisonner des juifs, ni les exterminer comme le prétend Netanyahou.
Donc, il ne s’agit que de mensonge colporté par le Premier ministre afin de se maintenir au pouvoir.
Si un pays pouvait constituer un réel danger dans la région du Proche-Orient et menacer la paix dans le monde, c’est bel et bien Israël qui dispose d’une vraie force de frappe nucléaire.
Il disposerait de quelque 250 têtes nucléaires en appoint d’une force militaire disposant d’armes de dernier cri fournies gracieusement par son allié privilégié, en l’occurrence les Etats-Unis.
Bien qu’il soit surarmé et qu’il use de tous les stratagèmes pour poursuivre sa politique d’agression permanente contre les Palestiniens, l’Etat sioniste sait que tôt ou tard, il devra rendre des comptes non seulement aux Palestiniens, mais également à la communauté internationale.
Excédée justement par les tergiversations de Tel Aviv, malgré le soutien jusqu’ici infaillible de Washington, la communauté internationale a lancé plusieurs signes aux Israéliens leur faisant comprendre que l’heure a sonné et qu’ils devront se conformer à la légalité internationale. Le chef de l’Autorité palestinienne, qui a fait parvenir récemment un courrier au Premier ministre israélien concernant les engagements de Tel Aviv sur la reprise des pourparlers palestino-israéliens, affirme que s’il n’obtient pas une réponse d’ici deux semaines, il reviendra devant l’Assemblée générale des Nations unies et le Conseil de sécurité pour relancer la demande palestinienne de la création unilatérale de l’Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale.