La horde de Bachar Al Assad pendant ce temps n’a que l’embarras du choix des armes pour mater le peuple syrien toujours récalcitrant. Il est passé ainsi à l’arme lourde pilonnant aveuglément les villes et cités, ne faisant aucune différence entre elles, qu’elles soient historiques ou peuplées. La Syrie est en train de se transformer en amas de ruines.
Faut-il que la Syrie soit rayée de la carte pour qu’enfin, l’on trouve une solution pour sauver ce qui en restera et surtout pour ne pas contrarier Bachar Al Assad et ses acolytes?
On est tenté de dire malheureusement oui! La Ligue arabe a confirmé ce que l’on sait déjà d’elle, son incapacité à gérer convenablement les conflits interarabes. Après que sa démarche auprès du Conseil de sécurité de l’Onu a eu la suite que l’on connaît, on se demande ce que l’on peut faire. Faut-il envoyer à nouveau des observateurs dont on connaît les résultats d’une première mission ou faire acheminer en Syrie des casques verts arabes? Et que dire de l’envoi tout simplement d’un émissaire auprès des gouvernants syriens pour quémander leur mansuétude ? Aucune des solutions envisagées n’a trouvé encore d’assentiment.
Après l’échec du Conseil de sécurité, voilà que certains pensent s’adresser à l’Assemblée générale des Nations unies. On se demande pour quel résultat. On sait que les résolutions prises par la première instance de l’Onu ne sont pas contraignantes.
Est-ce seulement pour avoir la conscience tranquille concernant le martyre du peuple syrien ?
La Communauté internationale est aujourd’hui devant un problème insoluble tant les intérêts des uns et des autres sont enchevêtrés au détriment du peuple syrien qui, pendant ce temps, est la proie facile d’un régime sanguinaire.