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Les mesures d’austérité appliquées n’ont pas donné encore les résultats escomptés et les populations des deux pays sont excédées par les restrictions auxquelles elles sont soumises, notamment la baisse de leur pouvoir d’achat à cause des réductions des salaires, retraites et autres rétributions. Pour exprimer leur colère, les Grecs comme les Espagnols investissent la rue, toujours de plus en plus nombreux, pour s’en prendre à leurs dirigeants qu’ils rendent responsables de la précarisation de leur situation.
Il y a quelques jours, les Espagnols sont passés un cran au-dessus en décrétant une grève générale pour exprimer leur opposition à une réforme du Code du travail qui assouplit, entre autres, les conditions de licenciement à la demande des dirigeants de la zone euro. Ce qui s’est traduit pratiquement par une paralysie du pays et des affrontements souvent violents entre manifestants et forces de l’ordre. Les protestataires soulignent que la réforme du Code de travail envisagée risque d’accentuer encore plus le chômage en Espagne qui a atteint un taux record (23%).
Pour corser les choses encore plus, le gouvernement espagnol vient d’adopter un budget d’austérité drastique.
La grève générale qui a paralysé plusieurs services du pays est la sixième du genre depuis l’instauration des libertés publiques en 1977.
L’Espagne est-elle sur la voie de la Grèce qui vit sous le régime des grèves depuis que le pays est entré en récession?
Madrid ne se trouve pas encore dans la même situation dramatique d’Athènes qui multiplie les actes de bonne volonté, et donc de redressement exigés par les bailleurs de fonds.
Après avoir bénéficié d’une aide financière pour combler le déficit de son budget, le gouvernement grec vient de demander une rallonge pour lui permettre de poursuivre ses réformes et de surmonter les difficultés de la vie de la population grecque.