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La liste des victimes palestiniennes ne cesse de s’allonger jour après jour ou plutôt d’heure en heure. Parmi les victimes de la machine de guerre israélienne, il y a même des nourrissons. Mais cela ne semble émouvoir personne. Le monde s’est habitué aux massacres perpétrés par les dirigeants israéliens surtout quand il s’agit d’assassiner de jeunes Palestiniens dont ils voient la graine de futurs résistants.
Israël avance comme argument pour justifier son agression contre Gaza le tir de quelques roquettes de fabrication locale.
On sait que le va-t-en guerre du Premier ministre israélien en difficulté pour se maintenir au pouvoir a trouvé là une occasion de mobiliser son armée et ses réservistes pour attaquer Gaza, un maillon faible.
Cette démonstration de force se déroule alors que le monde et particulièrement les pays occidentaux se contentent d’exprimer leur préoccupation. Les Palestiniens peuvent mourir, d’autres sont morts avant eux ou se sont expatriés, l’essentiel est qu’Israël ne doit pas être dérangé dans son projet de pacification (colonisation) de ce qui reste encore des territoires palestiniens qui se rétrécissent jour après jour comme une peau de chagrin.
En ouvrant le front de Gaza, Benyamin Netanyahou fait d’une pierre deux coups. D’une part, il cherche à se maintenir au pouvoir et d’autre part, il vient en aide à son allié du moment, le dictateur syrien Bachar Al-Assad et détourner ainsi l’attention sur les difficultés qu’il rencontre au moment où l’opposition syrienne remporte chaque jour des succès à la fois sur le terrain et au niveau diplomatique.
Décidément le duo Netanyahou-Al-Assad s’est trouvé des affinités dans le jeu de massacre que l’un et l’autre semblent apprécier et ériger en politique.