L’institution créée en 2002 au plus fort de la crise du Moyen-Orient, a eu plusieurs réunions avec les parties en conflit mais sans grand résultat ou pas de résultat du tout !
A part les Etats-Unis qui se manifestent de temps en temps, les autres membres du quartet, pour une raison ou pour une autre, ont tendance à se confiner dans des rôles secondaires. De ce fait, l’institution se trouve freinée dans sa mission.
D’ailleurs, l’Autorité palestinienne ne manque pas d’affirmer que le quartet s’avère faible et ses efforts deviennent routiniers, donc inefficaces.
Déçue, elle s’est fait représenter lors de la dernière réunion du quartet par un représentant de second ordre.
Les Palestiniens ont perdu confiance dans le quartet, et lui ont fixé l’échéance de fin janvier prochain avant de se montrer plus dynamiques pour contrecarrer l’agression des Israéliens.
Le quartet ne se déclare pas pour autant responsable et souligne que si les discussions israélo-palestiniennes achoppent, c’est à cause du peu d’empressement que manifestent les belligérants.
Aussi, vient-il de demander à nouveau aux Israéliens et aux Palestiniens d’aider à l’instauration d’un climat propice pour la reprise des négociations et éviter les actes de provocation.
Si quelqu’un commet des actes de provocation, voire d’agression, c’est bien l’occupant israélien ! Et c’est lui et lui seul qui est responsable de l’achoppement de discussions ou négociations pouvant mener à la reconnaissance enfin des droits légitimes des Palestiniens.
Le quartet et d’autres institutions sont exploités par Tel Aviv comme faire-valoir afin de noyer le poisson et laisser traîner toutes les tentatives entreprises en faveur des Palestiniens.
Pendant ce temps, il poursuit sans gêne son agression contre le peuple palestinien et la spoliation de ses terres faisant fi des condamnations de la communauté internationale, particulièrement arabe et islamique.