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Plusieurs victimes recensées : Intoxication mortelle à TazaSaid Ouchen
Lundi 23 Août 2010
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Le cas de Souad Bourchan, âgée de 15 ans, qui a trouvé la mort le 18 de ce mois vient s’ajouter à la liste des victimes de négligence. Après une intoxication collective de la famille Bourchan, à cause probablement du melon qu’ils ont mangé ensemble, les cinq membres de cette famille ont fait le tour des quatre centres hospitaliers: Ribta Lkheir, Sefrou, Hassan II de Fès et le centre hospitalier de Tahla. Un périple de trois jours au cours duquel ils ont découvert la réalité des établissements sanitaires. Ils se sont d’abord dirigés vers le centre hospitalier de Ribat Lkheir, le plus proche de leur douar Tazarin dans la province de Taza. Là, personne ne leur dira mot, même pas un accueil et un examen ordinaire, sous prétexte qu’ils n’ont rien et que cela ne mériterait pas que le médecin se déplace de chez lui pour les examiner. Par la suite, ils ont voulu gagner du temps en allant consulter le plus proche médecin privé, qui leur a conseillé d’aller à Sefrou. Là aussi, on les acheminera à Fès à l’hôpital universitaire Hassan II. Même sort : Vous n’avez rien, donc ce n’est pas la peine que vous restiez là. Juste après avoir quitté cet hôpital, Souad, la jeune fille de la famille, allait décéder chez elle. Elle a été évacuée à l’hôpital Ibn Baja de Taza pour les besoins d’autopsie. Les quatre autres membres de la famille (parents et deux enfants) dont l’état s’est détérioré allaient être évacués à leur tour, jeudi soir (le 19 août) d’urgence au centre hospitalier de Tahla. Pourquoi donc les victimes n’ont-elles pas été retenues à Ribat Elkheir, à Sefrou et à Fès? Une famille nécessiteuse comme celle des Bourchan peut-elle se permettre le luxe d’aller directement à une clinique privée?
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