Malgré un contexte économique timide à cause de la faible croissance régionale, les taux d’intérêt élevés et la pression sur le pouvoir d’achat des ménages, le secteur a maintenu une trajectoire ascendante, tirée par les performances du Brésil et de l’Argentine.
Avec 1,62 million de véhicules écoulés, le Brésil reste de loin le premier marché de la région, enregistrant une hausse de 2,8 % sur un an. Le Mexique arrive en deuxième position avec 1 million d’unités, mais affiche un recul de 1,6 %, rapporte la MAP.
Concernant les deux plus grandes économies de la région latino-américaine, il est souligné que les trajectoires de leurs marchés divergent de manière significative. Alors que le Brésil dépend principalement de son marché intérieur et, par conséquent, de la santé de son économie, les États-Unis demeurent le principal marché d'exportation du Mexique.
L’Argentine a connu une progression spectaculaire, avec 268.000 ventes, soit une hausse de 63,2 % par rapport à 2024, portée par la stabilisation économique et la baisse de l’inflation. Le Chili suit avec 205.000 unités (+2,4 %), puis la Colombie avec 118.000 ventes (+27 %).
Les analystes soulignent toutefois que les chiffres impressionnants de l’Argentine et du Venezuela, ce dernier bénéficiant d’une hausse des revenus pétroliers, traduisent en partie un effet de rattrapage après des années de ventes en berne.
Pour le seul mois d’août, la croissance régionale a été limitée à 1 % sur un an, freinée par la baisse des ventes au Brésil (-5,1 %).
Selon Aconauto, la dynamique régionale reste soutenue par la confiance des consommateurs, les incitations à la production et l’essor des technologies vertes, mais demeure sensible aux aléas financiers et aux tensions commerciales.