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Une source humanitaire avait estimé début 2013 que près de 70.000 personnes étaient employées dans ces mines à Jebel Amir, dans le Darfour ravagé par une décennie de guerre civile.
Les mines d'or illégales sont devenues une ressource-clé pour le Soudan qui tente de dynamiser ses exportations d'or et d'autres produits hors-hydrocarbures, deux ans après que l'indépendance du Soudan du Sud l'a privé d'une grande partie de ses ressources en or noir. L'inflation a grimpé de plus de 40% et sa monnaie a été fortement dévaluée, Khartoum ayant perdu la majorité de ses revenus venant de l'étranger et la moitié de ses recettes fiscales. En 2011, le gouvernement comptait plus de 200.000 mineurs illégaux qui produisaient la majorité de l'or du pays, tandis qu'une petite partie seulement de l'or provient des mines officielles.
Selon le ministre des Mines Kamal Abdel Latif, les mines illégales ont produit 41 tonnes pour 2,5 milliards de dollars en 2012, tandis que 50 tonnes supplémentaires devraient être extraites cette année. Des combats autour de ce métal précieux avaient provoqué en janvier les pires violences de la région depuis des années. Plus de 500 membres de la tribu Beni Hussein avaient été tués en janvier et février au cours de sept semaines de combats contre une autre tribu arabe, les Rezeigat, à Jebel Amir, avait rapporté un parlementaire issu de cette tribu.