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Les participants à la 2ème édition du séminaire autour du littoral ont plaidé, récemment à Dakhla, pour l'amélioration des capacités de gouvernance locale du littoral à travers la conception et la mise en œuvre d'urgence du schéma régional du littoral (SRL) de manière participative et intégrée.
Lors de cette rencontre, tenue à l'initiative de l’Association Assalam pour la protection du patrimoine maritime, les participants ont également appelé à mener une concertation autour d’une vision commune et partagée de l’approche de gouvernance du littoral qui sera adoptée dans le futur SRL de la région, en conformité avec la loi 81-12 sur le littoral.
De même, ils ont plaidé pour l’adoption d’un mémorandum d’entente pour une bonne gouvernance du littoral de Dakhla-Oued Eddahab et à la mise en place de la commission régionale de concertation, ainsi que la création d'un fonds spécial dédié à l'étude du SRL auquel contribuent les collectivités territoriales concernées.
S’exprimant à cette occasion, le président de l’Association Assalam pour la protection du patrimoine maritime, Cheikh El Mami Ahmed Bazaid, a mis en exergue le rôle majeur des associations en tant que membres actifs dans la commission régionale de concertation sur le SRL, instituée par la loi relative au littoral.
M. Bazaid a, dans ce sens, fait savoir que le SRL doit être soumis, avant son adoption, à l’avis de la commission régionale de concertation, composée de représentants des départements ministériels concernés, des collectivités territoriales, du secteur privé, des établissements de recherche scientifique et des associations actives en la matière.
"Le littoral de la région de Dakhla-Oued Eddahab a plus que jamais besoin de mesures de protection et de mise en valeur en conformité avec la loi relative au littoral", a noté M. Bazaid, rappelant que ce texte de loi a pour objectif de maintenir l’équilibre des écosystèmes côtiers et de la biodiversité et d’assurer une meilleure protection du patrimoine naturel, culturel et écologique.
Le littoral est écologiquement fragile et exposé à tous les types de dégradation, en l’occurrence la pollution, l’érosion, la destruction de la biodiversité et la surexploitation des ressources naturelles, en plus de l’expansion urbanistique et d’une multitude de projets touristiques, a-t-il regretté, déplorant l’absence d’un schéma stratégique global du littoral.
Cette rencontre tenue en mode virtuel et présentiel a été marquée par la présence d’une pléiade d'acteurs associatifs, académiques et institutionnels, en plus de représentants du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.
A noter que la région de Dakhla-Oued Eddahab se distingue par une baie de 400 km2, sur une longueur de 37 km, dont l’éco-système lui a valu trois statuts de reconnaissance en tant que site d’une grande importance écologique (zone protégée dans le cadre de la convention relative aux zones humides (RAMSAR), zone d’importance pour la conservation des oiseaux (ZICO) et site d’intérêt biologique et écologique (SIBE).