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L'étape de Casablanca a été marquée par l’hommage rendu à l’artiste pionnière Malika Agueznay, lauréate de l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca de 1966 à 1970.
Intervenant à cette occasion, l’artiste peintre Lahbib Mseffer a souligné que Malika Agueznay, née à Marrakech en 1938, peut être considérée, au Maroc, comme une des premières femmes peintres de l’abstraction. Déjà en 1978, elle participa au Moussem d’Asilah et découvrit avec beaucoup d’intérêt l’art de la gravure. Depuis, elle se consacra concomitamment à la peinture et à la gravure avec la même passion.
Son imaginaire pictural tourne autour du motif et de la symbolique des algues. Une algue mystérieuse qui se déploie dans toutes sortes de formes et de motifs utilisant même "la lettre" comme dans ses œuvres inscrites dans la série intitulée "Coran".
Lahbib Mseffer a aussi précisé que la gravure est devenue pour Malika Agueznay un laboratoire où l’inspiration et la créativité s’épanouissent au plaisir de l’artiste dans sa rêverie, son émotion et son élévation spirituelle, rendant hommage à la personnalité rayonnante de l’artiste, sa discrétion et son inlassable curiosité artistique.
Une sculpture hommage, réalisée à cette occasion par l’artiste plasticien Mohamed Hafidi, a été remise à Malika Agueznay par Mohammed Mansouri Idrissi, président du Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels (SMAPP). Ce vernissage-hommage a connu la présence d’un grand nombre d’artistes et d’acteurs du champ des arts plastiques.
"Mains de lumière" est le thème choisi par le SMAPP pour cette exposition nationale itinérante - regroupant des œuvres de 86 artistes - en raison de sa symbolique esthétique et aussi pour célébrer la richesse et la diversité des talents et des tendances dans la créativité plastique au Maroc.
La symbolique de "la lumière" est aussi un hommage des artistes plasticiens au projet Royal "Rabat ville lumière, capitale marocaine de la Culture" qui est en train de transformer cette agglomération en pôle culturel international.