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Les intervenants lors de cette rencontre, placée sous le thème "Un siècle de production étrangère cinématographique au Maroc (1919-2019): bilan et perspectives", ont mis en avant le dispositif fiscal favorable au développement du secteur cinématographique au Maroc, en l'occurrence la mesure prévoyant l'octroi d'un soutien financier de 20% de l’investissement déployé au Maroc par un producteur étranger.
Les représentants des professionnels de la production étrangère établis au Royaume ont souligné, à cette occasion, leur appartenance au paysage du 7è art national, se félicitant du transfert de savoir-faire aux opérateurs marocains et la création d'opportunités d'emploi, grâce aux tournages internationaux au Royaume.
A cette occasion, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj a fait savoir que le Maroc, en tant que destination privilégiée des productions étrangères, fait valoir ses atouts géographiques et naturels, appelant à davantage d'efforts pour maintenir la compétitivité et l’attractivité du Royaume pour les investisseurs étrangers.
Dans une allocution lue en son nom par le directeur des ressources humaines et financières au ministère, Abdelaziz Boujdaini, M. Laaraj a rappelé le contexte international marqué par une concurrence rude, mettant en avant une série de mesures d'incitations fiscale et financière pour la production cinématographique, telles que la mise en place du Fonds de promotion de l'industrie cinématographique et audiovisuelle et d'une commission chargée d'étudier l'octroi des subventions au secteur. Ce système de soutien de la production étrangère, a-t-il dit, devrait permettre de drainer davantage d'investissements dans le secteur, permettant la création d'emploi, notamment dans la région de Draâ-Tafilalet, où le secteur constitue un véritable levier économique.
Avec "Le chevrier marocain", le premier tournage datant de 1897, le Maroc a un historique confirmé dans l’accueil des productions étrangères ; cependant, le premier long métrage étranger tourné au Royaume date de 1919, à savoir "Maktoub" de Pinchon et Daniel Quintin. A partir de ces années-là, le Maroc devient une terre d’accueil de tournages venus d'Europe dans un premier temps, puis d’Amérique. Tous les films produits dans les années 20 et jusqu'à l'indépendance en 1956 étaient réalisés par les étrangers.