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Ce plan d'action, qui sera présenté par le chef du gouvernement conservateur Viktor Orban au parlement national, "devra régler deux choses à la fois: d'un côté assurer le maintien du déficit public à 3,8% du PIB et de l'autre relancer la croissance économique", a annoncé le ministre de l'Economie Gy rgy Matolcsy lundi matin.
Cet objectif de déficit à 3,8% (contre 4% en 2009) avait été convenu par le précédent gouvernement socialiste avec le Fonds monétaire international et l'Union européenne (UE).
"Les économies dans les dépenses budgétaires viendront de la réduction de la bureaucratie, qui ira de pair avec la relance des investissements et une accélération des paiements issus des sources communautaires," a-t-il précisé.
Cependant le ministre n'est pas entré dans les détails des mesures préconisées.
A la suite de déclarations alarmistes de deux de ses proches vendredi sur l'état des finances du pays, l'un parlant de "situation comparable à la Grèce" et l'autre de risque de voir le déficit grimper à 7,5%, Viktor Orban avait convoqué samedi une session extraordinaire de trois jours de son cabinet pour définir un train de mesures capables de limiter le déficit à 3,8% du PIB.
Cette nouvelle annonce vient contredire les promesses électorales de son parti le Fidesz, qui a remporté en avril une majorité des deux tiers des sièges du parlement. En effet les conservateurs avaient promis des baisses d'impôts importantes et pour les tenir ils entendaient laisser filer les déficits publics.
Le nouveau chef de mission du FMI pour la Hongrie, Christoph Rosenberg, était attendu lundi à Budapest pour des premiers contacts avec le gouvernement hongrois et se faire une idée de ce qu'il compte faire pour limiter effectivement les dépenses publiques.
Le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker s'est, lui, voulu rassurant sur la chaîne TV5 Monde notant que malgré "les propos imprudents de certains dirigeants hongrois", il n'était pas inquiet face à la situation économique en Hongrie.