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L'abolition progressive de cette peine constitue "une avancée essentielle vers un système de justice plus humaniste et conforme aux engagements internationaux en matière de droits fondamentaux", a déclaré la présidente de cette ONG, Mme Aïcha Duihi, lors d’un Panel de haut niveau organisé dans le cadre de la 58ème session du Conseil des droits de l’Homme.
"Nous appelons à une mobilisation accrue des instances judiciaires, des mécanismes onusiens et des organisations de la société civile pour renforcer les moratoires en vigueur et encourager un dialogue soutenu vers l’abolition universelle de la peine capitale", a-t-elle déclaré dans une intervention orale à ce panel sur "La peine de mort : Contribution du pouvoir judiciaire aux droits humains".
Mme Duihi a, par ailleurs, noté avec intérêt l’évolution du droit comparé et des pratiques judiciaires qui, dans plusieurs Etats, ont conduit à une réduction significative de son application, notant toutefois que des défis persistent.
Elle a indiqué, à ce propos, que le respect des garanties procédurales prévues par l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques reste un impératif absolu, notamment pour assurer des procès équitables exempts d’erreurs judiciaires, qui peuvent être fatales lorsque la peine de mort est appliquée.
De même, elle a souligné la nécessité pour les Etats concernés de restreindre strictement cette peine aux "crimes les plus graves", conformément aux normes internationales.
L’engagement du pouvoir judiciaire est essentiel non seulement pour limiter l’application de la peine capitale, mais aussi pour promouvoir des alternatives fondées sur la réhabilitation et la justice restaurative, a relevé la présidente de PDES.
Et d’ajouter que l’expérience de nombreux Etats montre que l’abolition de la peine de mort ne compromet ni la sécurité publique ni la lutte contre la criminalité. Au contraire, elle renforce l’Etat de droit et la dignité humaine en privilégiant des approches plus justes et proportionnées, a-t-elle conclu.
En harmonie avec le vote en décembre du Maroc en faveur d'un moratoire sur la peine de mort, ce panel de haut niveau a connu une participation forte et complémentaire des intervenants marocains. Outre Mme Duihi, qui intervenait au titre des ONG, le gouvernement y a été représenté par le directeur des affaires pénales, des grâces et de la détection du crime au ministère de la Justice, Hicham Mellati, tandis que le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) y a participé à travers son directeur de la promotion des droits de l'Homme, Mustapha Najmi.