-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
«L’Algérie contrôle, soutient, arme et accueille le polisario sur son sol» pour porter atteinte à son voisin le Maroc, a relevé M. Canales qui était l’invité d’une émission sur la radio espagnole «Onda Cero», ajoutant que, loin de défendre les thèses du polisario, les manœuvres du régime algérien visent à déstabiliser le Maroc.
«Franchement, d'après mon expérience sur cette question (…) je peux assurer que le régime algérien ne fait pas confiance au polisario, mais veut toujours l'exploiter pour réaliser ses objectifs» tendant à attaquer le Maroc, a-t-il dit.
Les militaires qui sont aux commandes en Algérie cherchent toujours l’escalade avec le Maroc faisant fi de l’histoire et de la réalité qui confirment les sacrifices réalisés par le Maroc en faveur de l’indépendance du peuple algérien, fait observer M. Canales, ancien correspondant de plusieurs médias espagnols au Maroc et éditorialiste du magazine «Atalayar».
Commentant la décision unilatérale d’Alger de ne pas reconduire le contrat d’approvisionnement de l’Europe en gaz, via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) transitant par le Maroc, M. Canales a indiqué qu’il s’agit d’une «erreur stratégique» parce que son «objectif principal, comme l'Algérie l'a admis, était d'étouffer l'économie marocaine, et de porter un coup sévère, sinon fatal, au tissu industriel du Maroc».
Toutefois, a assuré l’expert espagnol, cet objectif n'a pas été réalisé et ne peut pas être atteint, d'abord parce que le gaz ne représente qu'un petit pourcentage de la production énergétique du Maroc et, ensuite, parce que le Maroc peut facilement compenser cette perte de gaz à travers ses ressources énergétiques et ses contrats avec d’autres pays.
Utilisant l'énergie comme arme politique, l’Algérie menace la stabilité de la région méditerranéenne", a affirmé le député italien Paolo Lattanzio.
Interpellant, dans une question parlementaire, le président du Conseil des ministres italien, le ministre italien des affaires étrangères et le ministre de la transition écologique, le député a souligné que la décision de l’Algérie de ne pas reconduire le contrat d’approvisionnement de l’Europe en gaz via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) a été prise dans un contexte délicat marqué par la hausse des prix de la facture énergétique.
La décision "inquiétante prise par les autorités algériennes affecte la relation de confiance et de bon voisinage," a averti M. Lattanzio, notant que “l'Europe ne doit pas tolérer ce chantage”.
La sénatrice italienne, Urania Papatheu, avait également souligné que la décision d’Alger, "fournisseur non fiable”, est un acte "inacceptable et condamnable" qui impactera deux États membres importants de l'UE, à savoir l'Espagne et le Portugal.
Cet acte unilatéral est considéré par de nombreux observateurs et hommes politiques européens comme un chantage de la part d'Alger envers l'Europe, suite notamment à l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de sa dernière résolution qui vient consolider les acquis du Royaume concernant la question du Sahara marocain.