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Il a annoncé qu'il allait demander à deux petits groupes d'experts de formuler des propositions de réformes des institutions et de l'économie susceptibles d'avoir le soutien de tout l'échiquier politique.
Le scrutin des 24 et 25 février a accouché d'un Parlement bloqué et les discussions exploratoires en vue de la formation d'un gouvernement ont échoué.
Or la Constitution interdit au président de la République de dissoudre le Parlement dans les derniers mois de son mandat. Celui de Giorgio Napolitano, qui est âgé de 87 ans, s'achève normalement le 15 mai.
L'hypothèse de sa démission avait également été évoquée par toute la presse quotidienne samedi matin, au lendemain de l'échec de consultations menées par le chef de l'Etat auprès des principaux partis de la Péninsule.
Cette fuite pourrait viser uniquement à faire pression sur les responsables politiques afin qu'ils rapprochent leurs positions, mais celles-ci sont tellement éloignées que l'espoir d'une solution sans nouvelles élections s'est aujourd'hui largement évanoui.
Le chef du centre gauche Pier Luigi Bersani, dont le Parti démocrate allié au parti SEL (Gauche-Ecologie-Liberté) contrôle la Chambre des députés mais n'a pas de majorité au Sénat, n'a pas obtenu cette semaine de soutiens suffisants pour pouvoir envisager de former un gouvernement.
La droite berlusconienne rejette de son côté l'hypothèse d'un nouveau gouvernement formé de technocrates comme le cabinet sortant de Mario Monti.
Le grand vainqueur des législatives, le Mouvement Cinq Etoiles (M5S) de l'ancien humoriste anti-système Beppe Grillo, devenu le premier parti de la Péninsule en terme de voix, exclut quant à lui de soutenir un gouvernement qu'il ne dirigerait pas lui-même, même s'il est loin de la majorité en nombre de sièges.
Si le nouveau président finalement élu décidait de dissoudre le Parlement, de nouvelles élections devraient être organisées dans un délai de 45 à 70 jours.