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Le Maroc est représenté à cette conférence régionale qui est organisée conjointement par le gouvernement de la république du Kenya et le Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations unies, par la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mounia Boucetta, en présence de l'ambassadeur du Maroc au Kenya et au Burundi, El Mokhtar Ghambou.
La conférence qui a été ouverte par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le président kényan, Uhuru Kenyatta, et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Fahamat, devra débattre de plusieurs thématiques, à savoir «Échange sur les bonnes pratiques en matière de lutte contre le terrorisme et de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent propice au terrorisme», «Création d'un partenariat avec les jeunes, les femmes et les communautés marginalisées afin de prévenir et de combattre l'extrémisme violent propice au terrorisme» et «Renforcement de la coopération entre les Etats membres, les Nations unies et l’architecture de paix et de sécurité de l’Union africaine visant à renforcer la prévention du terrorisme et de l’extrémisme violent».
Dans le discours qu’il a prononcé en l’occasion, Antonio Guterres a plaidé pour une coopération multilatérale et une action concertée entre l'ensemble des pays africains en matière de lutte contre le terrorisme et de prévention de l'extrémisme violent.
Il a aussi appelé à s'attaquer aux sources qui favorisent le terrorisme et l'extrémisme violent et souligné l'urgence pour la communauté internationale de se mobiliser pour contrer la menace terroriste.
«Il faut envisager et penser ensemble à une panacée de mesures ; nous devons travailler avec les communautés touchées et adopter des approches de proximité pour lutter contre le terrorisme et prévenir les racines qui en favorisent l'éclosion», a soutenu Antonio Guterres.
«On ne peut réussir notre lutte contre le terrorisme si nos actions sont fragmentées», a tenu à noter le secrétaire général de l'ONU qui a appelé, dans ce cadre, la communauté internationale à apporter une contribution à l'Afrique pour l'aider à lutter contre le terrorisme et à éradiquer ses racines.
Il convient de préciser que cette conférence a été également marquée par la participation de chefs d'agences de lutte contre le terrorisme ainsi que de représentants d'organisations internationales, de la société civile et de cabinets d'étude de premier plan.