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On retiendra notamment que, pour l'année 2009, le Maroc a relativement moins souffert que ses voisins des effets immédiats de la crise. Le Royaume a bénéficié d'une forte croissance d'entrée de crise, alors que 2009 voit ce chiffre se ralentir, mais le taux prévu de 5% est nettement supérieur à la moyenne régionale et défiant par rapport à l'Europe ou à l'Amérique du Nord.
OBG prévoit pour 2010 une reprise des Investissements directs étrangers (IDE) qui retrouveront leur niveau de 2008 à environ 4 milliards de dollars, un montant qui demeure faible lorsqu'on compare le Maroc à d'autres pays émergents, notent les analystes d'OBG. Si les IDE restent relativement faibles par rapport à d'autres marchés émergents, l'économie est beaucoup plus robuste qu'elle ne l'était en 1999, ajoutent ces mêmes analystes.
Par ailleurs, le Maroc a désormais un nouveau Statut avancé à l'UE. L'Europe qui offre un accès plus libre aux produits marocains en Europe - une initiative qui contribuera à soutenir la croissance du pays dans les prochaines années en l'intégrant plus au sein du marché régional, estime OBG.
Analysant les différents secteurs d'activités, le cabinet OBG constate que le secteur financier est tout aussi robuste face à la récession mondiale. Alors que la plupart des marchés dans le monde se sont figés en 2008, le crédit au Maroc continue de croître à un rythme plus rapide que le PIB, atteignant un niveau record. Suite à la croissance des crédits, le taux de réserves obligatoires a été réduit de 15% à 12% en décembre 2008, puis ramené à 10% en juin 2009. Il y a bien une continuité de l'encouragement à prêter et pendant que le reste du monde a vu les prêts se tarir, les banques marocaines ont délivré plus de prêts, montrant une croissance de 2,6% au cours des cinq premiers mois de 2009.