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L'ouverture des locaux du Secrétariat permanent du Réseau, abrités par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), marque une étape importante dans le renforcement de la coopération africaine en matière de prévention de la torture.
La présidente du CNDH, Amina Bouayach, a indiqué que les mécanismes nationaux de prévention et les institutions nationales des droits de l'Homme en Afrique ont convenu de l'importance primordiale que revêt l'établissement dans le Royaume du siège du Secrétariat général de ce réseau.
L'objectif est de faire de ce réseau, qui regroupe l'ensemble des mécanismes nationaux de prévention mis en place dans 16 pays du continent, un cadre véritablement africain, aussi bien en matière de partage des connaissances que d'action et de vision africaine de la prévention de la torture et de la promotion des droits humains, a-t-elle déclaré à la presse.
Cette ouverture coïncide avec la célébration du 23e anniversaire de l'adoption du Protocole facultatif se rapportant à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT), une commémoration qui confère à cet évènement une portée universelle, a estimé la présidente du CNDH.
Il s'agit également d'une illustration de l'engagement des pays africains et, plus largement, des pays du Sud, qui s'emploient activement à la mise en œuvre effective des normes et principes des droits de l'Homme, a relevé M. Bouayach.
Le président de la Commission sud-africaine des droits de l'Homme et vice-président du Réseau, Chris Nissen, a, de son côté, affirmé que le mécanisme national de prévention constitue un outil international de suivi prévu par l'OPCAT, visant à prévenir la torture ainsi que les traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté.
Il a, en outre, fait savoir que l'idée de créer un réseau africain a été lancée conjointement par le Maroc et l'Afrique du Sud en 2019 à Kigali, au Rwanda, dans le cadre d'un engagement renouvelé en faveur de la mise en place d'une plateforme africaine réunissant les mécanismes nationaux de prévention et les institutions concernées.
A rappeler que la création du Réseau africain des mécanismes nationaux de prévention avait été annoncée en juin 2023, à l'issue de l'adoption de la Déclaration de Marrakech.
L'implantation du siège de son secrétariat permanent au Royaume s'inscrit dans le cadre du soutien aux efforts africains conjoints visant à renforcer la prévention de la torture et à promouvoir la coopération et l'échange d'expertises entre les mécanismes nationaux du continent.
Cette ouverture constitue une étape institutionnelle majeure dans le processus de consolidation de l'action du Réseau et de sa présence à l'échelle continentale, portée par l'ambition d'une Afrique sans torture.











