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La manifestation, un haut lieu de passerelles entre les différents pays et cultures du pourtour méditerranéen, se veut aussi une plateforme de partage des expériences entres les artistes de la région, ont souligné les organisateurs. L’objectif est de “travailler en faveur de l’inter-cultuel et de la compréhension de l’autre, mais aussi de promouvoir les échanges et servir les académies des beaux-arts dans la Méditerranée”, a déclaré à la MAP Mehdi Zouak, directeur de l’Institut national des beaux-arts (INBA), qui abrite cette nouvelle édition.
La reprise de la rencontre, qui intervient “à l’initiative de M. Zouak”, vise à “redonner une dynamique aux pays de la Méditerranée, parce qu’il est nécessaire qu’il y ait des synergies entre tous ces pays”, a déclaré Mme Christine Herrero, vice-présidente de l’institution Echanges culturels en Méditerranée (ECUME), co-organisatrice de cette manifestation. Elle ambitionne également de transmettre le message selon lequel “quoi qu’il arrive, quels que soient les circonstances et l’environnement, la culture c’est le ciment des solidarités, c’est un partage qui peut se faire à travers la musique et les arts, un langage universel qui traverse les frontières”, a dit Mme Herrero. Elle a souligné que le choix du Maroc pour la reprise des rencontres, interrompues en raison d’évènements survenus dans des pays de la région, est justifié par la “vocation du Maroc à redynamiser ce pourtour méditerranéen”.
L’ouverture de cette édition a été marquée par la signature de deux conventions entre l’INBA et l’Institut français du Maroc, d’une part, et entre l’INBA et l’école des beaux arts de l’université Aix-Marseille, d’autre part. La première convention prévoit notamment une restructuration de la filière design et bande dessinée de l’INBA, et la création d’une “artothèque”, une bibliothèque d’arts, au sein de l’Institut français à Rabat.
Cette artothèque sera une “vraie vitrine des lauréats et des jeunes créateurs de l’Institut national des beaux-arts”, s’est réjoui M. Zouak. La convention permettra aussi d’assurer l’appui de l’Institut français au Forum international de bande dessinée, qui est à sa 13e édition, “et qui constitue un tremplin de la BD vers l’Afrique, ce qui fera de Tétouan la plateforme de la BD en Afrique”, a-t-il ajouté.
La deuxième convention porte sur les échanges d’étudiants et de professeurs entre les deux institutions, la mise à disposition de l’expertise artistique et technique de l’université Aix-Marseille, et l’élaboration d’une co-diplomation en master et en doctorat.
Cette convention est de nature à “développer davantage nos relations avec la France et notamment avec Aix-Marseille, et à créer des liens de collaboration avec d’autres pays”, a assuré le directeur de l’INBA. Il a fait savoir qu’à la fin de cette manifestation, qui se poursuivra jusqu’à vendredi prochain, il y aura une exposition collective des créations des huit ateliers (sculpture, peinture, modelage, photographie, scénographie, fresque, art numérique, bande dessinée) qui auront lieu tout au long de cette rencontre.