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Ils se lèvent dès 6h00 du matin pour prendre part aux derniers travaux d’installation de la première ferme à spiruline du Sud marocain. De longues journées pour rendre les installations opérationnelles avant de rentrer en France. Ce séjour aura la particularité de réunir autour du jeune entrepreneur marocain, un producteur français, parrain du projet lancé par l’association française. La première tranche du projet est maintenant achevée. Le séjour aura permis de mettre en lumière les faiblesses des équipements et de pallier les défaillances.
Dans ce projet, une partie de la spiruline sera distribuée aux enfants une fois séchées et conditionnées sous l’égide d’un médecin dans le cadre plus vaste du projet santé. Camille, 17 ans, ne croit pas ses yeux. «Jamais je n’aurai cru participer un jour à un tel chantier. C’est une première pour moi et une découverte. Travailler ainsi est un vrai plaisir, un enrichissement humain incomparable», dit-elle. Même impression chez Hugo, 22 ans, qui séjourne pour la 4ème fois. «Revenir au village est une évidence, j’ai participé à de nombreux chantiers ici et je sais que je reviendrai encore», dit-il fièrement. Et ce n’est pas Audrey, 16 ans, ni Hervé, 17 ans, qui diront le contraire. L’ambiance est vraiment bon enfant, tout le monde vit pleinement ce projet solidaire.
Les lycéens ont encore du pain sur la planche. Ils auront pour «mission» de trouver des fonds pour la seconde tranche du projet. La petite algue bleue devrait être commercialisée dès la fin du mois au Maroc. «Depuis sept ans déjà, l’Association Tamounte ne cesse d’œuvrer dans ce petit village du Sud Maroc; nous avons pu largement prouver que la solidarité est efficace en créant une nouvelle dynamique de vie dans ce village», précise Valérie Gensonnet, professeur d’histoire au lycée Saint Joseph Avignon.