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Alors que beaucoup de personnes dans notre pays découvrent, comme tant d’autres d’ailleurs, le travail à distance, l’enseignement à distance, et que chacun de nous a besoin des encouragements de ses concitoyens pour s’améliorer et parvenir à un résultat meilleur, surtout en ces moments de confinement où le moral est à son plus bas niveau, certains se croient intelligents et surtout assez malins pour massacrer, par leur ignorance, les efforts de ceux et celles qui risquent de passer à côté de la plaque.
Sur l’une de nos chaines radio, un animateur s’est fait prendre à son propre jeu et a trouvé encore une fois une occasion pour exercer sa passion préférée : rabaisser les autres en se moquant d’eux, à tort d’ailleurs. L’animateur, qui n’est certainement pas journaliste, parce qu’un journaliste s’assure d’abord de l’information avant de la traiter et ne tombe jamais dans des situations ridicules pareilles. Dernièrement, cet animateur a osé interpeler le ministre de l’Enseignement pour lui demander ce qu’il pensait d’un enregistrement sonore dans lequel, une personne semblait donner un cours de français dans une langue qui laissait à désirer.
Notre animateur a présenté au ministre la personne comme étant une enseignante de la langue française, et est allé avec son sourire moqueur dans l’analyse d’une situation qu’il n’est pas apte à juger, encore moins les deux personnes qui l’accompagnaient sur le plateau parce que là, les mots sont incapables de qualifier leurs échanges.
De grâce, qu’est ce qui prouvait au présentateur que la personne en question était une enseignante ? A-t-il le droit de faire passer cet audio de cette manière au risque de pousser la concernée, si c’est vraiment une enseignante, à un acte dont les conséquences auraient un impact fatal sur sa vie ? Si cet animateur se croit le garant de la langue française, c’est bien, mais de là à se permettre de juger des gens de la sorte, eh bien le ridicule ne tue plus.
Dieu merci, cette période un peu difficile que nous vivons nous a appris beaucoup de choses, malheureusement pas que les bonnes. Des agents de l’autorité, tous corps confondus, se sont donnés le serment de ne rentrer chez eux qu’une fois la pandémie vaincue. Le corps médical dans sa diversité a juré ne quitter les chevets des patients qu’une fois la maladie éradiquée. Les journalistes, les vrais, courent les rues et bravent les dangers pour mettre les citoyens au courant de tout ce qui se passe autour de chez eux. Les enseignants, malgré la différence de leur niveau linguistique, monsieur l’animateur, se sont mobilisés depuis le début de la pandémie pour venir en aide à tous les élèves et étudiants qui sont en droit de finir leurs programmes respectifs pour ne pas rater leurs cours et ne pas passer leur temps à écouter n’importe quoi sur certaines chaines.
Aucun père, aucune mère, qui passe bien sûr un peu de temps près de ses enfants, ne peut nier les sacrifices des bons citoyens et ne peut se moquer par méchanceté gratuite des erreurs des autres. Alors, si au beau milieu de tous ces actes de bonnes volontés certains décident de faire le guignol, alors là encore une fois, le ridicule ne tue plus.
Sur l’une de nos chaines radio, un animateur s’est fait prendre à son propre jeu et a trouvé encore une fois une occasion pour exercer sa passion préférée : rabaisser les autres en se moquant d’eux, à tort d’ailleurs. L’animateur, qui n’est certainement pas journaliste, parce qu’un journaliste s’assure d’abord de l’information avant de la traiter et ne tombe jamais dans des situations ridicules pareilles. Dernièrement, cet animateur a osé interpeler le ministre de l’Enseignement pour lui demander ce qu’il pensait d’un enregistrement sonore dans lequel, une personne semblait donner un cours de français dans une langue qui laissait à désirer.
Notre animateur a présenté au ministre la personne comme étant une enseignante de la langue française, et est allé avec son sourire moqueur dans l’analyse d’une situation qu’il n’est pas apte à juger, encore moins les deux personnes qui l’accompagnaient sur le plateau parce que là, les mots sont incapables de qualifier leurs échanges.
De grâce, qu’est ce qui prouvait au présentateur que la personne en question était une enseignante ? A-t-il le droit de faire passer cet audio de cette manière au risque de pousser la concernée, si c’est vraiment une enseignante, à un acte dont les conséquences auraient un impact fatal sur sa vie ? Si cet animateur se croit le garant de la langue française, c’est bien, mais de là à se permettre de juger des gens de la sorte, eh bien le ridicule ne tue plus.
Dieu merci, cette période un peu difficile que nous vivons nous a appris beaucoup de choses, malheureusement pas que les bonnes. Des agents de l’autorité, tous corps confondus, se sont donnés le serment de ne rentrer chez eux qu’une fois la pandémie vaincue. Le corps médical dans sa diversité a juré ne quitter les chevets des patients qu’une fois la maladie éradiquée. Les journalistes, les vrais, courent les rues et bravent les dangers pour mettre les citoyens au courant de tout ce qui se passe autour de chez eux. Les enseignants, malgré la différence de leur niveau linguistique, monsieur l’animateur, se sont mobilisés depuis le début de la pandémie pour venir en aide à tous les élèves et étudiants qui sont en droit de finir leurs programmes respectifs pour ne pas rater leurs cours et ne pas passer leur temps à écouter n’importe quoi sur certaines chaines.
Aucun père, aucune mère, qui passe bien sûr un peu de temps près de ses enfants, ne peut nier les sacrifices des bons citoyens et ne peut se moquer par méchanceté gratuite des erreurs des autres. Alors, si au beau milieu de tous ces actes de bonnes volontés certains décident de faire le guignol, alors là encore une fois, le ridicule ne tue plus.