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« Nous avons eu 4000 personnes, mais nous avons été déçus par les entreprises marocaines qui n’ont pas été sensibles à l’événement, ni à la cause de l’Association AGIR pour pouvoir acheter des places pour leurs employés ni à leurs comités d’entreprises. Nous en avons pourtant sollicité plus d’une centaine », précise d’emblée Carlos Peirats de l’équipe organisatrice. En ouvrant la soirée, le célèbre chanteur libanais Marwan Khoury a déclaré : «C’est un grand bonheur pour moi de me produire au Maroc, d’être le parrain d’une telle manifestation et surtout de pouvoir aider les enfants atteints de cancer, car c’est de solidarité qu’il s’agit ce soir ». Après cette brève allocution, il interprète trois chansons qui ont enflammé le public.
En effet, si le public s’est montré aussi enthousiaste que solidaire, il n’en a pas été de même pour les entreprises qui étaient pourtant touchées bien avant. Toujours est-il que la soirée s’est passée dans une ambiance bon enfant et que les spectateurs, déchaînés, en demandaient encore et encore. Et il n’y a avait pas que de la musique mais également de la danse et des solos de flûte. Pour le côté danse, c’est Noor qui a eu le privilège de faire plaisir à un public merveilleux qui sait juger à sa juste valeur la danse orientale, un domaine où Noor excelle. La musique solo, à la flûte comme pour rappeler ces moments nostalgiques, a été exécutée par Ali Masmouh qui a repris des succès toujours vivants de la chanson orientale. Idem pour les rythmes de la darbouka ou plutôt de la debka, qui vient tout droit du Pays du Cèdre, le Liban.
Et si le plateau était très riche en ce qui concerne les artistes étrangers, au niveau de la participation marocaine, la formation marrakchie, Fnaire, a tout simplement rendu le lieu effervescent. « Yed el hanna », « Lalla Mennana » et « Azz el khil mrabetha », ont été chantés à l’unisson par le public. Ce public qui a profité ce soir-là d’une palette très riche qui n’a vraiment oublié personne. Ni les stars, ni les jeunes qui viennent d’entamer leur carrière artistique tels les Tunisiens Ahmed Sherif et Amani Souissi et le Libanais Joseph Attieh. Sofia Essaidi, une autre vedette de Star Academy en France, a pu mesurer toute l’étendue de l’estime dont elle jouit dans son pays d’origine.
Il a fallu cependant attendre l’entrée en scène de la star des stars, en l’occurrence Ramy Ayach qui, d’entrée, a interprété une chanson chère à tous les Marocains, « Nidae El Watan » chantée en 1975 à l’occasion de la Marche Verte, ce qui a donné lieu à une osmose parfaite et à une complicité extraordinaire entre ce chanteur compositeur libanais hors pair et le public.
Pour une première édition, ce concert était une réussite totale. Carlos Peirats ne peut qu’en être fier. « Le but de ce show est que des artistes orientaux chantent ensemble et qu’ils invitent, à leur tour, d’autres artistes marocains et internationaux à chanter ensemble. Le concert véhicule un message de rapprochement entre les artistes de différents horizons ».