Organisé le 8 mars par l’UEM et la CMCA : Sit-in devant le ministère de la Culture


MAP
Jeudi 3 Mars 2011

L’Union des écrivains du Maroc (UEM), la Maison de la poésie (Bayt Achiir) et la Coalition marocaine des cultures et des arts ont organisé, mardi à Rabat, une conférence de presse pour réaffirmer leur position vis-à-vis de la politique culturelle du département de tutelle.
Selon les trois organisations nationales, cette rencontre marquée par la présence d’acteurs associatifs, syndicaux et hommes de culture, vise à rendre public le bilan du boycott de la 17ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) et à présenter les mesures de lutte et de protestation programmées à l’avenir.
Le président de l’UEM, Abderrahim Allam, a indiqué que l’organisation de cette conférence va en droite ligne avec les efforts de ces trois organisations, afin d’attirer l’attention du public et des responsables sur le paysage culturel actuel.
Il a ajouté que ces organisations, en plus de la majorité des intellectuels qui ont exprimé les mêmes inquiétudes, n’ont pas été attentivement écoutées, pour la réformer et développer la chose culturelle, en critiquant ce qu’il a considéré comme une saisie de l’ensemble des gains des hommes de culturel, artistes et créateurs.
Cette situation, a-t-il expliqué, a poussé ces organisations, des syndicats et acteurs culturels à réfléchir sur de nouvelles mesures de lutte, telles que l’organisation d’un sit-in devant le ministère de la Culture, le 8 mars prochain, et à élaborer une note qui explique la situation culturelle actuelle et reflète la volonté collective pour le développement et la réforme des affaires culturelles. Lors de cette conférence, les organisations ont distribué un bilan chiffré sur le programme culturel du 17ème SIEL, concernant notamment les rencontres annulées à cause du boycott ou de l’absence d’invités pour animer les rencontres et conférences programmées.
Il est à rappeler que ces trois organisations avaient annoncé le boycott de toutes les activités du SIEL 2011 (11-20 février à Casablanca) à cause de la situation « anormale » dans laquelle patauge le département de la culture. Elles protestent également contre les dérives et les régressions qui caractérisent aujourd’hui la gestion de la chose culturelle nationale, l’absence d’une politique culturelle transparente et la marginalisation des acteurs actifs.


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