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«Hier (jeudi) vers 22H00 (21H00 GMT), des accrochages entre les militaires et un groupe terroriste ont commencé», a indiqué à la radio Mosaïque FM le porte-parole des forces armées, Taoufik Rahmouni.
«A l’aube (vendredi) une opération de grande ampleur, avec usage d’unités aériennes et terrestres a débuté pour assainir la montagne» Chaambi, a-t-il ajouté.
Pour le moment, «nous n’avons ni tué ni arrêté de terroristes», a-t-il dit, ajoutant ne pas pouvoir dire de combien de combattants le groupe armé était composé.
L’armée tunisienne traque depuis le mois de décembre un groupe présenté comme lié à Al-Qaïda au mont Chaambi, à la frontière algérienne.
Une source au sein des services de sécurité a précisé que des soldats et des membres des forces spéciales ont réussi à encercler des activistes au nombre de 10 à 15, mais elle n’a pas fait mention d’éventuelles victimes. Un habitant de la ville voisine de Kasserine a indiqué avoir entendu de violentes fusillades dans les montagnes.
C’est dans cette zone que huit militaires tunisiens ont été tués et mutilés dans une embuscade lundi. Trois autres militaires et un gendarme ont trouvé la mort et une vingtaine d’autres blessés dans ce massif depuis décembre.
L’embuscade de lundi a aggravé une crise politique déclenchée le 25 juillet par l’assassinat par balles d’un député d’opposition, Mohamed Brahmi, un crime attribué à la mouvance jihadiste.
Depuis la révolution de janvier 2011, la Tunisie est confrontée à l’essor de groupes islamistes violents. L’opposition laïque a accusé le gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda de laxisme et d’incompétence pour démanteler ces groupes.