Le premier est un jazzman reconnu. Il esquisse au piano des sonorités rarement explorées. C’est un métissage de mélodies et rythmes puisés dans le patrimoine du peuple noir, de l’Afrique et une musique américaine qui ne manque pas de groove qu’il propose à ses nombreux fans.
L’autre est l’icône de la nouvelle scène. C’est l’un des pionniers du rap marocain. Connu pour son style franc, cru et direct, et pour des thèmes très proches des préoccupations de la jeunesse marocaine.
A deux ils ont mis le feu sur scène, deux styles très différents mais d’une complicité rarement vue. Les titres se sont enchaînés et Omar Sosa ne cessait d’étonner. La gracieuse Oum fera même son apparition pour interpréter une chanson dédiée aux mamans.
Toutes les thématiques ont été explorées mardi soir à Yaâcoub Al Mansour : de la violence des attentats du 16 mai à la tendresse d’une mère. Le public ne pouvait qu’apprécier, d’autant qu’il entonnait les paroles de Don Bigg et était enchanté des sonorités d’Omar Sosa.
Ce soir-là, à Yaâcoub Al Mansour, Omar Sosa et Bigg ont offert une belle fête de la musique au public venu très nombreux.









Importance de la digitalisation dans la préservation du patrimoine culturel



