-
SM le Roi félicite les Présidents de Corée, d’Irak et d’Allemagne à l'occasion des fêtes nationales de leurs pays
-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants interpelle le gouvernement au sujet du plan préconisé pour le renforcement de l’Etat social
-
Pour le think tank britannique, MENAF: Le plan d’autonomie représente la proposition "la plus crédible et la plus largement approuvée"
-
En application des Hautes Instructions Royales, des aides financières aux familles pour réhabiliter les habitations sinistrées
-
Revoir la date de début de l’année fiscale, renforcer le contrôle des finances publiques par le Parlement…
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a souligné, au Conseil de sécurité de l’ONU, que le Maroc, en droite ligne des Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a fait du développement de l’Afrique une priorité de sa politique étrangère, relevant que le Maroc reste fermement attaché au principe d’indivisibilité de la sécurité et du développement dans le continent.
S’exprimant lors d’un débat ouvert du Conseil de sécurité sur la "mise en œuvre des politiques de développement pour faire taire les armes en Afrique", présidé jeudi par le chef de l’Etat du Mozambique, Filipe Nyusi, dont le pays assume la présidence tournante de cette instance onusienne, M. Hilale a affirmé que les conflits en Afrique ont muté d’un schéma conventionnel vers l’implication de groupes terroristes et séparatistes, menaçant l’intégrité territoriale des Etats, mais également la paix et la sécurité internationales.
Il a insisté sur l’impératif de prévenir ces menaces pour augmenter les chances de faire taire les armes sur le continent d’ici 2030, à travers notamment le démantèlement des structures de recrutement, de financement, d’hébergement et d’endoctrinement des terroristes.
Evoquant l’engagement du Maroc en Afrique, l’ambassadeur a indiqué que le Royaume dispose de plus de mille accords de partenariats avec les pays africains frères, dans le cadre d’une coopération sud-sud active et agissante, façonnée par la vision éclairée de SM le Roi et Ses multiples tournées en Afrique.
Il a également mis en relief le rôle de l’Institut Mohammed VI des Imams, Mourchidines et Mourchidates qui offre des formations aux prédicateurs africains afin de contrer la pensée obscurantiste et l’extrémisme violent.
Lors de cette réunion, le diplomate a fait observer que le Maroc, qui siège actuellement au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), demeure convaincu qu’il ne peut y avoir de sécurité sans développement, ni de développement sans sécurité.
Dans cette optique, le Royaume, conformément aux Hautes directives Royales, inscrit son action autour du triptyque paix, sécurité et développement pour assurer la prévention et a fortiori la gestion des conflits et la reconstruction post-conflit, a tenu à préciser M. Hilale, rappelant que le Maroc a abrité la première conférence politique de l’UA sur la promotion du Nexus paix, sécurité et développement, du 25 au 27 octobre dernier à Tanger qui a permis, selon lui, de fructifier un débat précurseur sur les défis qui taraudent encore la marche de l’Afrique vers le développement notamment les défis sécuritaires alimentaires et sanitaires.
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU a, de même, signalé que le Royaume a présenté son rapport national au titre de l’année 2022 sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la feuille de route de l’UA pour faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2030, précisant que ce rapport étaye les réalisations et les acquis du Royaume dans les différents domaines prioritaires du Mécanisme de suivi et d’évaluation de la feuille de route.
Il a, par ailleurs, estimé que la communauté internationale doit redoubler d’efforts pour atteindre l’objectif “réaliste” de faire taire les armes en Afrique d’ici 2030, jugeant nécessaire de se pencher et régler les causes profondes des conflits. “Nos actions doivent se pencher sur les défis sécuritaire, économique, climatique, religieux, culturel et autres dimensions propres aux besoins de sécurité et de stabilité sur le continent africain”, a-t-il estimé.
A cet égard, il a appelé à combattre la pauvreté, la famine et l’exclusion sociale, à travers l’intégration économique et le développement de l’Afrique, notamment dans le cadre idéal de Zone de libre-échange continentale africaine.
Ce débat ouvert de haut niveau, rehaussée par la participation de plusieurs ministres, a été l’occasion de réaffirmer la nécessité de voir la paix et la sécurité en Afrique d’un angle holistique, qui se focalise particulièrement sur les défis économiques et de développement, afin de mettre fin aux conflits sur le continent.