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Ce mix entre film de braquage et comédie faisait déjà le sel de "L’Inconnu de Las Vegas" (1961) de Lewis Mileston avec Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr. et Angie Dickinson (déjà un beau casting), dont "Ocean's 11" était le remake. La recette marche toujours dans ce nouveau casse orchestré par un octet d’actrices de première : Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway, Rihanna, Helena Bonham Carter, Sarah Paulson, Awkwafina et Mindy Kaling.
Plus de cinq ans de prison après avoir été arrêtée après un dernier forfait, Debbie, sœur de Danny Ocean roi du hold-up, a mûri le casse de sa vie : voler une rivière de diamants mythique, jamais sortie des coffres de chez Cartier. Elle rassemble sept expertes qui s’associent dans un plan minuté au cordeau, avec élégance… Leurs compétences, chacune dans leur domaine, alliées à leurs charmes, feront plus que prévu, avec une cerise sur le gâteau, dont la franchise "Ocean's" a le secret.
Autant dire que cet "Ocean's 8" fait le plein, sur un schéma classique, dont la féminisation rencontre les préoccupations paritaires du temps, tout en remplissant le cahier des charges.
Un casse improbable, des personnages forts, des imprévus, des dialogues épicés, une action soutenue, et au premier plan : un casting glamour de premier choix. Ce que d’aucuns pourraient reprocher au film, en jouant à ravir du charme de ses actrices. Mais la série, sous le jour masculin, n’en jouait-elle pas déjà ?
Comme tout produit mainstream hollywoodien, "Ocean's 8" est formaté. Mais la recette prend. Toutes les actrices sont à leur place, avec une mention spéciale à Helena Bonham Carter dans son répertoire de créatrice déjantée mais réactive, et Anne Hathaway, jouant de son charme comme jamais. On ne s’ennuie pas une seconde dans ce film distrayant de bout en bout, avec un joli coup de théâtre amoral comme on les aime. Un bon moment dont on aurait tort de se priver.