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"Les mots doivent avoir un sens. Il doit y avoir des conséquences", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue du sommet sur la sûreté nucléaire à Washington.
Nicolas Sarkozy a pour sa part souhaité que le Conseil de sécurité des Nations unies adopte de nouvelles sanctions contre l'Iran dès "avril" ou "mai", "pas plus tard". "Il y a vraiment une prise de conscience générale que cela ne peut plus durer longtemps", selon le président français.
Interrogé sur son entretien de la veille avec le président chinois Hu Jintao, M. Obama a affirmé que son interlocuteur l'avait assuré de la participation de la Chine aux séances d'élaboration aux Nations unies de nouvelles sanctions contre l'Iran.
La Chine est l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité qui disposent d'un droit de veto sur les décisions. Les quatre autres sont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Russie, cette dernière ayant également été difficile à convaincre de ne pas s'opposer aux précédentes sanctions contre le régime de Téhéran. Washington peut d'ores et déjà compter sur l'appui de Londres, de Paris et probablement de Moscou.
"Je pense que nous avons un grand nombre de pays au Conseil de sécurité qui pensent que c'est ce qu'il faut faire", a dit le président américain. "Mais je pense que ces négociations peuvent être difficiles", a-t-il poursuivi, "et je vais pousser aussi fort que je le peux afin d'être sûr que nous ayons de fortes sanctions qui aient des conséquences pour l'Iran quand il fera ses calculs concernant son programme nucléaire, et pour que ce soit fait dans les meilleurs délais".
Barack Obama a aussi espéré que les sanctions inciteraient la Corée du Nord à revenir à la table des négociations sur le démantèlement de son programme nucléaire militaire, même si "les sanctions ne sont pas une baguette magique".
La Corée du Nord s'est retirée l'an dernier des négociations à Six (avec la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Russie et le Japon) et a depuis mené un deuxième essai nucléaire souterrain qui lui a valu un durcissement des sanctions prises par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Par ailleurs, la République islamique d'Iran est prête à coopérer avec les Etats-Unis si ses droits sont respectés, a assuré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Dans une allocution télévisée, il a précisé qu'il était en train de rédiger une lettre destinée au président Barack Obama, son homologue américain.
Ce dernier, en mars, a de nouveau tendu la main à l'Iran, après le "nouveau départ" proposé - sans résultat - lors de son arrivée à la Maison blanche début 2009.
"Pour sa part, l'Iran ne cherche pas la confrontation (...) Nous sommes prêts à discuter et à coopérer (avec les Etats-Unis) si nos droits sont respectés", a affirmé mardi le président Ahmadinejad.
"Nous avons atteint un point de non-retour. Notre programme nucléaire se poursuivra", a-t-il souligné.
"Je crois qu'Obama désirait et aurait été capable de respecter ses promesses de changement (vis-à-vis de l'Iran). Mais il a dû finalement céder aux pressions des cercles sionistes", a poursuivi le président iranien.
"Les Iraniens accueillent favorablement tous ceux qui proposent une solution aux problèmes du monde. Sans la coopération de l'Iran, les problèmes actuels au Proche-Orient et dans le monde ne peuvent être résolus", a-t-il estimé.
Il y a dix jours, Ahmadinejad avait rejeté ce nouvel appel, disant ne constater aucun changement dans la politique "hostile" de Washington.